Le foyer Sonacotra Bachir Souni accueille environ 300 résidents africains musulmans, uniquement masculins. Etant pour la plupart célibataires, la rupture du jeûne de Ramadan s’organise de manière particulière. « Ici, la plupart d’entre nous, se réunissent en fonction des villages d’origines et nous rompons notre jeûne ensemble », explique un résident. « Nous nous organisons pour faire la cuisine à chacun notre tour » renchérit, Silly Drame, Imam de la petite salle de prière du foyer. En effet, les chambres, accueillant une à deux personnes, ne sont pas équipées de cuisine individuelle. C’est donc dans les cuisines collectives de chaque étage que se prépare la rupture du jeûne. « Nous sommes principalement originaire du Mali, du Sénégal ou de Mauritanie. Les plats que nous préparons sont donc généralement fait à base de riz, cuit de manières différentes avec des sauces variées. »
« Personnellement, je viens du village de Tafasiriga, au Mali. Nous avons organisé une collecte pour la mosquée là-bas. Nous prenons en charge les plats de rupture des habitants de notre village. Ce sont généralement les anciens du pays qui viennent récolter l’argent que nous envoyons et qui organisent la rupture du jeûne ». témoigne l'imam.
Les habitants de Tafasiriga représentent, dans les foyers de Saint Denis, environ 800 personnes. « Aujourd’hui nous ne sommes que 6 ou 7 au foyer Bachir Souni: depuis la rénovation, le foyer a été éclaté. C’est moins convivial qu’avant. C’est devenu un peu plus individuel » explique Silly Drame. « Cependant, il y a une grande solidarité pendant le mois du Ramadan. Beaucoup de familles arabes qui habitent dans le quartier viennent nous apporter des plats et de la nourriture pour la rupture du jeûne. Il y a aussi parfois des femmes d’autres foyers ou qui ont des membres de leur famille ici et qui apportent des plats qu’elles ont préparé chez elles » rajoute t il.
« Personnellement, je viens du village de Tafasiriga, au Mali. Nous avons organisé une collecte pour la mosquée là-bas. Nous prenons en charge les plats de rupture des habitants de notre village. Ce sont généralement les anciens du pays qui viennent récolter l’argent que nous envoyons et qui organisent la rupture du jeûne ». témoigne l'imam.
Les habitants de Tafasiriga représentent, dans les foyers de Saint Denis, environ 800 personnes. « Aujourd’hui nous ne sommes que 6 ou 7 au foyer Bachir Souni: depuis la rénovation, le foyer a été éclaté. C’est moins convivial qu’avant. C’est devenu un peu plus individuel » explique Silly Drame. « Cependant, il y a une grande solidarité pendant le mois du Ramadan. Beaucoup de familles arabes qui habitent dans le quartier viennent nous apporter des plats et de la nourriture pour la rupture du jeûne. Il y a aussi parfois des femmes d’autres foyers ou qui ont des membres de leur famille ici et qui apportent des plats qu’elles ont préparé chez elles » rajoute t il.
la salle de prière
L’imam explique les difficultés à s’installer dans les nouveaux locaux. « Au début il y avait un gardien et si tu n’avais pas de badge de résident tu ne pouvais pas entrer. Nous sommes musulmans, cette façon de vivre nous est inconnue. Nous avons demandé à ce que les portes restent ouvertes. » Le désavantage restent que maintenant, la salle de prière n’est ouverte qu’aux heures précises des prières. « Avant, la 'mosquée' était ouverte tout le temps, mais maintenant elle ne l’est que pour les heures strictes des prières car nous avons constaté des vols dans la caisse des dons. » explique Tchiam Abdou, un ami de l’imam, non résident du foyer.
La petite 'mosquée' du foyer est très fréquentée lors de la prière du vendredi. Plusieurs centaines de personnes, de toutes origines et de tous horizons, viennent prier ensemble. Il n’y a pas de salle pour les femmes. « Certaines femmes sont venues et ont demandé d’avoir une salle de prière, cependant il n’y a pas assez de place. » explique l’imam.
La lecture du Coran est traditionnellement appliquée le soir, après la dernière prière. Certains fidèles préfèrent, pour leur part, la lecture de la nuit, ente une heure et trois heures du matin. D’autre part, toutes les journées du Ramadan sont ponctuées de lectures du Coran, avec des explications données par un « savant », qui « connaît toutes les pages du Coran ».
« Pour la fête de l’aïd, généralement c’est très simple ici. C’est un peu délicat de demander à des hommes de faire la cuisine, donc la plupart du temps ce sont des familles extérieures qui s'occupent de la nourriture. » Après les saluts mutuels et les bénédictions d'usage, un repas est organisé dans la petite salle de prière du foyer de Bachir Souni.