Les entreprises artisanales et commerçantes de moins de dix salariés devraient, si Ségolène Royal est élue, pouvoir embaucher une personne pendant un an gratuitement. Comment cela ? Pendant une année, les pouvoirs publics paieraient le salaire et les charges de ce jeune de plus de seize ans. C’est le contrat première chance proposé par Ségolène Royal le 30 mars à Guéret, dans la Creuse.
Serait-ce un ballon d’essai ou une véritable proposition ? En tout cas, l’UNEF, organisation estudiantine proche de la gauche, s’élève contre ce contrat qu’elle a baptisé « CPE de gauche », tout comme l’extrême gauche qui dénonce par avance un « CPE new look » pour la LCR ou un « CPE Royal » pour José Bové.
Serait-ce un ballon d’essai ou une véritable proposition ? En tout cas, l’UNEF, organisation estudiantine proche de la gauche, s’élève contre ce contrat qu’elle a baptisé « CPE de gauche », tout comme l’extrême gauche qui dénonce par avance un « CPE new look » pour la LCR ou un « CPE Royal » pour José Bové.
Afin de désamorcer la crise naissante et de faire taire les critiques, c’est Dominique Strauss-Kahn qui est monté au front ce matin sur RTL. « La terminologie ‘contrat première chance’ n’est pas obligatoirement la meilleure, mais l’idée est bonne et indispensable » a expliqué l’ancien ministre de l’Economie.
« Il faut que ce soit un CDI dont la première année puisse être financée, en totalité ou en partie, par des fonds publics. […] Ce n’est pas quelque chose qui s’arrête au bout d’un an. L’entreprise s’engage et elle bénéficie d’une aide pour la première année » a-t-il précisé, insistant sur le fait que « de la même manière que nous avons réussi avec les emplois jeunes dans les cités, nous pouvons réussir avec ce contrat première chance ». Pour DSK, « c’est très bien que Ségolène Royal ait voulu mettre l’accent sur ce dossier-là », car « c’est ce qui est au cœur de notre débat ».
« Il faut que ce soit un CDI dont la première année puisse être financée, en totalité ou en partie, par des fonds publics. […] Ce n’est pas quelque chose qui s’arrête au bout d’un an. L’entreprise s’engage et elle bénéficie d’une aide pour la première année » a-t-il précisé, insistant sur le fait que « de la même manière que nous avons réussi avec les emplois jeunes dans les cités, nous pouvons réussir avec ce contrat première chance ». Pour DSK, « c’est très bien que Ségolène Royal ait voulu mettre l’accent sur ce dossier-là », car « c’est ce qui est au cœur de notre débat ».