Ainsi s’est achevée la 20ème rencontre annuelle des musulmans, organisée par l’UOIF. Ce rassemblement eut lieu sous le signe de la consultation, notamment par la venue du ministre de l’intérieur, une venue qualifiée d’historique par le président de l’UOIF.
S’il fallait retenir une chose de cette rencontre, c’est bien le discours de
De son côté,
Venu en ami, et accueilli en ami par les dirigeants de l’UOIF, l’instant fut crucial. Face aux sifflets, lancés par l’assemblée, c’était le discours de l’UOIF qui fut éprouvé. Mais c’est avec habilité et honnêteté, que Abdallah Ben Mansour, a repris la parole sauvant ainsi l’honneur et les positions de l’UOIF. « Il y a des lois injustes. Il y a eu la loi qui imposait l'étoile jaune aux juifs. La loi sur la double peine que M. Sarkozy veut supprimer. Si la loi est injuste, il faut la changer, et nous assumons pleinement notre rôle de tout citoyen que de vouloir discuter et modifier les lois qui semblent injustes. »
Le gouvernement ne cesse de montrer sa position hostile au foulard. Et pourtant, jusqu’à présent, le seul texte, faisant référence au foulard, est un arrêt du Conseil d’Etat émis le 27 novembre 1989 sur saisie du ministre de l’Education nationale s’interrogeant sur la compatibilité du foulard porté par des collégiennes de l’Oise avec le principe de laïcité. En vertu de la liberté d’expression religieuse, le signe d’appartenance que constitue le foulard est licite, dit-il, à condition qu’il ne constitue pas « un acte de prosélytisme ou de propagande, perturbe le déroulement des activités d’enseignement ou le fonctionnement normal du service public ».
De plus le ministre de l’intérieur a appuyé le fait qu’il n’existe pas de citoyen de seconde zone, que les lois s’appliquaient au même titre pour tout le monde… L’exception semble faite quant à l’application du conseil d’état.