Monsieur Sarkozy à tout intérêt à commencer par balayer devant sa porte avant de vouloir balayer devant celle des autres… c’est ce que semble dire Dominique Barella dans sa déclaration sur les ondes hertziennes :
« Quand on voit que le ministre de l'Intérieur se permet de donner des leçons à la terre entière et que, dans son propre ministère, on voit une augmentation des viols commis par des policiers (...), des harcèlements sexuels sur des policières commis par des policiers (...), un taux d'élucidation des affaires dans notre pays parmi les plus faibles d'Europe (...), on se dit qu'il serait quand même important qu'on ait un ministre de l'Intérieur qui agisse beaucoup plus et de manière beaucoup plus concrète ».
« Quand on voit que le ministre de l'Intérieur se permet de donner des leçons à la terre entière et que, dans son propre ministère, on voit une augmentation des viols commis par des policiers (...), des harcèlements sexuels sur des policières commis par des policiers (...), un taux d'élucidation des affaires dans notre pays parmi les plus faibles d'Europe (...), on se dit qu'il serait quand même important qu'on ait un ministre de l'Intérieur qui agisse beaucoup plus et de manière beaucoup plus concrète ».
Une France à deux vitesses
Avant ces déclarations qui visaient le ministre de l’intérieur, l’USM a vivement critiqué le ministre de la justice Pascal Clément, venu assisté au congrès.
Dominique Barella a commencé son discours par un hommage. Un hommage qui symbolise un certain désengagement de l’Etat de l’appareil judiciaire français puisqu’il s’agit de la fonctionnaire, Mme Guillin, aspergé d’essence et gravement brûlée « parce qu’elle faisait son travail à l’instruction. » Dominique Barella reprit les propos du ministre de la justice le 14 septembre 2005 qui mentionnait : « une dépense de 8 millions d’euros en paiement des factures de gardiennage ». Le ministre ajoutait : « c’est beaucoup ». A cela la réplique de Dominique Barella est sans appel : « Je vous réponds, Monsieur le Ministre, c’est l’agression de Mme Guillin qui est de trop, pas votre maigre budget de sécurité de 2,2 millions d’euros. J’ajoute que l’indemnité de départ du PDG d’Havas est de 7,8 millions d’euros, symbole d’une France à deux vitesses. »
Poursuivant dans sa diatribe, le président de l’USM termine son introduction par souligner la période historique préférée du ministre : le moyen-âge. Avant d’ajouter : « vous allez être servi, pour ce qui est des moyens, la justice française est encore au moyen âge »…
Dominique Barella a commencé son discours par un hommage. Un hommage qui symbolise un certain désengagement de l’Etat de l’appareil judiciaire français puisqu’il s’agit de la fonctionnaire, Mme Guillin, aspergé d’essence et gravement brûlée « parce qu’elle faisait son travail à l’instruction. » Dominique Barella reprit les propos du ministre de la justice le 14 septembre 2005 qui mentionnait : « une dépense de 8 millions d’euros en paiement des factures de gardiennage ». Le ministre ajoutait : « c’est beaucoup ». A cela la réplique de Dominique Barella est sans appel : « Je vous réponds, Monsieur le Ministre, c’est l’agression de Mme Guillin qui est de trop, pas votre maigre budget de sécurité de 2,2 millions d’euros. J’ajoute que l’indemnité de départ du PDG d’Havas est de 7,8 millions d’euros, symbole d’une France à deux vitesses. »
Poursuivant dans sa diatribe, le président de l’USM termine son introduction par souligner la période historique préférée du ministre : le moyen-âge. Avant d’ajouter : « vous allez être servi, pour ce qui est des moyens, la justice française est encore au moyen âge »…