Jack Ellis, maire de Macon, devient Hakim Mansour Ellis
« C'est un retour à mes sources premières après des années d'errance spirituelle » a déclaré M. Ellis en expliquant son cheminement vers l'islam au cours duquel il a étudié le Coran durant plusieurs années. Membre de la conférence nationale des maires noirs (National Conference of Black Mayors), Jack Ellis a une idée de son histoire familiale. Il affirme avoir conscience que l'islam était la religion de ses ancêtres avant qu'ils ne soient arrachés à leur culture africaine par les négriers pour être esclavagisés en Amérique.
C'est au mois de décembre dernier, lors d'un séjour au Sénégal que M. Ellis prend finalement sa décision d'adhérer à l'islam. Il observe désormais les cinq offices quotidiens appelés Salat, et fréquente le centre islamique de sa région pour consolider ses connaissances de l'islam. « Si quelqu'un veut s'informer sur l'islam, je peux maintenant tenir une conversation intelligente sur le sujet» explique-t-il à l'Associated Press. « J'ai découvert combien faible était notre connaissance de l'islam » a ajouté M. Ellis
Le maire de Macon estime qu'il faut se garder d'hiérarchiser les religions : « Je ne dis pas que telle religion est meilleure que telle autre. Nous croyons que le prophète Muhammad est le dernier des Prophètes. Nous croyons de même que Moïse était un Prophète » explique-t-il sur la chaîne WMAZ-TV, une télévision locale de la ville de Columbia (South Carolina).
A son élection en 1999, Jack Ellis devient le premier maire de Macon issu de la communauté afro-américaine. En 176 années d'histoire, la ville avait déjà connu 39 maires différents. Sur les 97 000 habitants, 62,5% sont afro-américains. Durant le premier mandat, les statistiques attestent du succès de M. Ellis sur les dossiers sensibles. Ce qui lui vaut un second mandat qui arrive à son terme en décembre prochain.
Afficher ses convictions religieuses est malséant pour un responsable politique français. Il en est autrement aux Etats-Unis. M. Ellis explique néanmoins que le choix de la religion « est une décision personnelle. Notre manière d'adorer Dieu relève de l'intimité. Mais je comprends que je suis une personne publique. » C'est pourquoi il a décidé de faire connaître son choix de l'islam. Mais, ajoute-t-il, « je suis toujours la même personne; même si je change de prénom ».
Né à Macon il y a 61 ans, M. Ellis est père de cinq enfants. Il est un vétéran de la guerre du Vietnam et a reçu plusieurs décorations militaires. Après deux mandats consécutifs il n'est pas autorisé à briguer un troisième mandat. Mais il n'exclut pas de rester en politique.
Une biographie officielle peut être consultée sur le site de la ville de Macon
C'est au mois de décembre dernier, lors d'un séjour au Sénégal que M. Ellis prend finalement sa décision d'adhérer à l'islam. Il observe désormais les cinq offices quotidiens appelés Salat, et fréquente le centre islamique de sa région pour consolider ses connaissances de l'islam. « Si quelqu'un veut s'informer sur l'islam, je peux maintenant tenir une conversation intelligente sur le sujet» explique-t-il à l'Associated Press. « J'ai découvert combien faible était notre connaissance de l'islam » a ajouté M. Ellis
Le maire de Macon estime qu'il faut se garder d'hiérarchiser les religions : « Je ne dis pas que telle religion est meilleure que telle autre. Nous croyons que le prophète Muhammad est le dernier des Prophètes. Nous croyons de même que Moïse était un Prophète » explique-t-il sur la chaîne WMAZ-TV, une télévision locale de la ville de Columbia (South Carolina).
A son élection en 1999, Jack Ellis devient le premier maire de Macon issu de la communauté afro-américaine. En 176 années d'histoire, la ville avait déjà connu 39 maires différents. Sur les 97 000 habitants, 62,5% sont afro-américains. Durant le premier mandat, les statistiques attestent du succès de M. Ellis sur les dossiers sensibles. Ce qui lui vaut un second mandat qui arrive à son terme en décembre prochain.
Afficher ses convictions religieuses est malséant pour un responsable politique français. Il en est autrement aux Etats-Unis. M. Ellis explique néanmoins que le choix de la religion « est une décision personnelle. Notre manière d'adorer Dieu relève de l'intimité. Mais je comprends que je suis une personne publique. » C'est pourquoi il a décidé de faire connaître son choix de l'islam. Mais, ajoute-t-il, « je suis toujours la même personne; même si je change de prénom ».
Né à Macon il y a 61 ans, M. Ellis est père de cinq enfants. Il est un vétéran de la guerre du Vietnam et a reçu plusieurs décorations militaires. Après deux mandats consécutifs il n'est pas autorisé à briguer un troisième mandat. Mais il n'exclut pas de rester en politique.
Une biographie officielle peut être consultée sur le site de la ville de Macon