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Sur le vif

Le sida a 25 ans.

Rédigé par Aurélien Soucheyre | Mercredi 7 Juin 2006 à 15:59

           


Le virus du sida a été décrit pour la première fois il y 25 ans dans une publication scientifique. C’est le docteur Michael Gottlieb qui a rapporté dans le « bulletin du centre américain de contrôle des maladies » le cas de cinq jeunes malades. Homosexuels atteints d’une forme d’une de pneumonie rare, les cinq patients présentaient des défenses immunitaires totalement détruites.

Très vite, le virus a pris de l’ampleur, et les termes de VIH (virus de l’immunodéficience humaine) et de sida (syndrome d’immunodéficience acquise) ont été largement répandus. Cependant, les méthodes de protections restent parfois inconnues ou ignorées. La maladie a fait plus de 25 millions de morts, dont trois millions l’année dernière. Aujourd’hui, on recense 38, 6 millions de porteur du virus dans le monde. La pandémie s’est stabilisée récemment, sauf dans certains pays d’Afrique où elle croit considérablement selon le rapport 2006 de l’ONUSIDA. L’Afrique australe est de ce fait la région la plus sévèrement atteinte. Plus des trois quarts des sidéens y résident. 10% de la population mondiale vit sous le Sahara, alors que cette région regroupe à elle seule 60% des séropositifs du globe.

Comment lutter ?

De nombreuses aides aux malades et à la prévention existent. Sidaction, Solidarité Sida, le Live Aids, Sol en Si, Act Up, Aides, Survivre au sida, l’ALS, ou encore le Fonds mondial de lutte contre le sida (liste non exhaustive) luttent contre le maladie. Les principaux mots d’ordre aujourd’hui sont d’arriver à un prévention efficace et à un démocratisation des médicaments. Cependant, certaines population sont difficiles à sensibiliser et la tri thérapie reste sous le poids des brevets pharmaceutiques.

Les responsables de l’agence des Nations Unies pour le sida attendent les résultats d’études menées au Kenya et en Ouganda. Ces études concernent l’hypothèse, connue depuis 1980, que la circoncision offrirait une protection contre le virus. Il y aurait jusqu’à 60 % de risques en moins de contracter la maladie dans les régions où la pratique de la circoncision est traditionnelle. Cinq pays d’Afrique australe, où la pandémie cause des ravages (Botswana, Lesotho, Swaziland, Tanzanie et Zambie), souhaitent donc favoriser la circoncision. Les préservatifs restent cependant la meilleure protection, dont les effets sont surs et prouvés.




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