Le Pape François a ouvertement, et pour la première fois, fait part, lundi 23 novembre, de son soutien aux Ouïghours, sévèrement réprimés par le pouvoir chinois. C'est dans Un temps pour changer, un ouvrage publié aux éditions Flammarion dont la sortie est prévue le 2 décembre que le souverain pontife dénonce les persécutions commises contre cette minorité musulmane et turcophone majoritaire dans la région du Xinjiang.
« Je pense souvent aux peuples persécutés : les Rohingyas, les pauvres Ouïghours, les Yezidis (ce que Daech leur a fait est proprement cruel) ou les chrétiens d'Égypte et du Pakistan tués par des bombes qui ont explosé pendant qu'ils priaient à l'église », a-t-il affirmé.
Si le pepe François ne s’était jamais exprimée publiquement sur le sort des Ouïghours, plusieurs cardinaux asiatiques avaient pointé du doigt l’été dernier les exactions du gouvernement chinois. Dans le même temps, le Vatican continue d’entretenir des relations diplomatiques avec le gouvernement chinois. Le 22 octobre, Rome a renouvelé pour deux ans un accord conclu avec Pékin en 2018 sur la nomination des évêques en Chine.
Dans un autre extrait, le chef de l'Eglise catholique prend aussi la défense des Rohingyas, une minorité elle aussi musulmane opprimée en Birmanie et dont une grande partie a trouvé refuge au Bangladesh.
« J'ai une affection particulière pour le peuple rohingya. Les Rohingyas sont le groupe le plus persécuté sur Terre en ce moment ; dans la mesure où je peux, j'essaie d'être proche d'eux parce que je les aime beaucoup. Ils ne sont ni catholiques ni chrétiens, et ce sont nos frères et sœurs, un peuple pauvre et malmené de toutes parts qui ne sait pas vers qui se tourner », a-t-il écrit, évoquant en outre les conséquences de la crise sanitaire sur leur situation actuelle.
« En ce moment au Bangladesh, il y en a des milliers dans les camps de réfugiés avec la Covid-19 qui se déchaîne », a indiqué le pape, qualifiant leur sort d'« injustice qui crie vers le ciel ».
Dans son livre à paraître, le pape François défend également l'idée d'un revenu universel de base une fois la crise sanitaire du Covid-19 passée. Cette allocation versée sans condition à chaque citoyen permettrait, pour lui, de garantir « aux gens la dignité de refuser des conditions d’emploi qui les enferment dans la pauvreté ».
Lire aussi :
Voyage au pays des Ouïghours. De la persécution invisible à l'enfer orwellien, par Sylvie Lasserre
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Si le pepe François ne s’était jamais exprimée publiquement sur le sort des Ouïghours, plusieurs cardinaux asiatiques avaient pointé du doigt l’été dernier les exactions du gouvernement chinois. Dans le même temps, le Vatican continue d’entretenir des relations diplomatiques avec le gouvernement chinois. Le 22 octobre, Rome a renouvelé pour deux ans un accord conclu avec Pékin en 2018 sur la nomination des évêques en Chine.
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