Les Indigènes
Crée le 17 janvier 2005 lors de l’appel public des « indigènes de la république », des milliers de personnes se sont, semble t il, rassemblées autour de ce terme et de ces idées passant ainsi, « du rôle d’accusés, constamment suspects de « délinquance », d’« islamisme », d’« antisémitisme », de « sexisme », de « communautarisme » et autres monstruosités liées à nos prétendus atavismes culturels, au rôle d’accusateurs. Nous avons dévoilé l’hypocrisie républicaine qui parle d’égalité et d’universalisme alors qu’elle reproduit la ségrégation et le racisme. Nous avons dévoilé l’hypocrisie d’un certain « anti-racisme » qui, à l’instar des appendices du PS, SOS-Racisme et Ni Putes Ni Soumises, se contente de regretter la permanence de représentations racistes sans contester le système qui les produit et les discriminations sociales, culturelles et politiques qu’elles impliquent. »
Depuis novembre 2005 et « grâce surtout à la révolte des quartiers populaires, les questions soulevées dans l’Appel sont aujourd’hui au coeur du débat politique. »
Depuis novembre 2005 et « grâce surtout à la révolte des quartiers populaires, les questions soulevées dans l’Appel sont aujourd’hui au coeur du débat politique. »
Rencontre annuelle
C’est donc le 8 mai de chaque année, que les Indigènes de la République ont lancé leur marche contestataire. Cette date est doublement représentative. D’une part elle est celle de l’armistice signée avec l’Allemagne nazi en 1945, mais elle est surtout pour les Indigènes de la République le souvenir d’un tragique massacre en Algérie.
Le 8 mai 1945, au même moment où la France signe l’armistice avec l’Allemagne nazi, les populations du Constantinois, à Sétif et Guelma, en Algérie, se révoltent et manifestent pour leur indépendance. L’une des répressions les plus sanglantes de l’histoire coloniale française se déroule alors. Aujourd’hui, les débats continuent sur le nombre de victimes, allant de 1 500 à 45 000 morts. C’est ainsi que les Indigènes de la République veulent commémorer ce massacre et dénoncer la politique post coloniale de la France.
Cette année, la lutte s’accentue autour de la nouvelle loi sur « les conditions d’entrée et de séjour des étrangers qui transforme les sans papiers en esclaves de patrons sans scrupules », ce 8 mai symbolisera donc un hommage à « Toussaint Louverture, héros de la lutte contre l’esclavage. »
Sadri Khiari signataire de l'appel des Indigènes de la république et auteur d'un ouvrage intitulé « Pour une politique de la racaille » déclarait à saphirnews.com : i[« [...] je reste inquiet pour l'avenir car l'offensive raciste et colonial de la droite est telle que résister y sera difficile. Le rapport de force est trop défavorable. »]i
Le 8 mai 1945, au même moment où la France signe l’armistice avec l’Allemagne nazi, les populations du Constantinois, à Sétif et Guelma, en Algérie, se révoltent et manifestent pour leur indépendance. L’une des répressions les plus sanglantes de l’histoire coloniale française se déroule alors. Aujourd’hui, les débats continuent sur le nombre de victimes, allant de 1 500 à 45 000 morts. C’est ainsi que les Indigènes de la République veulent commémorer ce massacre et dénoncer la politique post coloniale de la France.
Cette année, la lutte s’accentue autour de la nouvelle loi sur « les conditions d’entrée et de séjour des étrangers qui transforme les sans papiers en esclaves de patrons sans scrupules », ce 8 mai symbolisera donc un hommage à « Toussaint Louverture, héros de la lutte contre l’esclavage. »
Sadri Khiari signataire de l'appel des Indigènes de la république et auteur d'un ouvrage intitulé « Pour une politique de la racaille » déclarait à saphirnews.com : i[« [...] je reste inquiet pour l'avenir car l'offensive raciste et colonial de la droite est telle que résister y sera difficile. Le rapport de force est trop défavorable. »]i