Inaugurant cette conférence, le ministre mauricien des Finances, Ramakrishna Sithanen, a dit vouloir faire de Maurice la porte d'entrée préférée de la région dans le domaine de la finance islamique.
Il a déclaré qu'il n'y a rien de politique, de religieux ou de culturel à propos de la finance islamique.
"C'est du business. Contrairement à ce que certaines personnes peuvent penser, nous ne visons pas une partie de la population avec la finance islamique", a-t-il fait ressortir.
Selon le ministre, la finance islamique est compétitive "et elle a su résister remarquablement à la crise financière globale.é
Estimant qu'il y a des opportunités à saisir dans ce domaine, M. Sithanen a dit que tout sera fait pour doter l'île d'un cadre légal et régulateur approprié et des incitations fiscales nécessaires pour qu'elle puisse saisir ces opportunités.
"Nous n'hésiterons pas à amender le cadre légal et à émettre, si nécessaire, de nouvelles directives pour faciliter le développement de la finance islamique", a-t-il souligné.
Pour le Gouverneur de la Banque de Maurice, Rundheersingh Bheenick, il est très important pour Maurice d'exploiter au maximum la petite fenêtre d'opportunité qui lui est ouverte dans le domaine de la finance islamique.
"Notre ambition est assez grande et nous voulons aller vite", a-t-il affirmé.
Quant au secrétaire général de l'Islamic Finance Service Board (ISFB), le Professeur Ahmed Abdel Karim Rifaat, il a dit que malgré la compétition farouche entre les centres financiers à travers le monde pour développer la finance islamique, il y a des possibilités pour une juridiction de trouver une niche.
Selon lui, Maurice, peut se lancer dans la gestion des fonds, le marché des actions ou la participation au capital des entreprises ou encore développer un marché d'obligations pour les entreprises et pour l'Etat.
Durant cette conférence qui prend fin mercredi, les participants se pencheront sur les caractéristiques du marché des capitaux islamiques et son rôle dans le développement de l'industrie des services financiers islamiques, le processus pour l'adoption de produits conformes à la Charia, le marché des obligations, le cadre régulateur du marché et la bonne gouvernance des plans d'investissements collectifs.
19-05-2009
Source : www.africanmanager.com
Il a déclaré qu'il n'y a rien de politique, de religieux ou de culturel à propos de la finance islamique.
"C'est du business. Contrairement à ce que certaines personnes peuvent penser, nous ne visons pas une partie de la population avec la finance islamique", a-t-il fait ressortir.
Selon le ministre, la finance islamique est compétitive "et elle a su résister remarquablement à la crise financière globale.é
Estimant qu'il y a des opportunités à saisir dans ce domaine, M. Sithanen a dit que tout sera fait pour doter l'île d'un cadre légal et régulateur approprié et des incitations fiscales nécessaires pour qu'elle puisse saisir ces opportunités.
"Nous n'hésiterons pas à amender le cadre légal et à émettre, si nécessaire, de nouvelles directives pour faciliter le développement de la finance islamique", a-t-il souligné.
Pour le Gouverneur de la Banque de Maurice, Rundheersingh Bheenick, il est très important pour Maurice d'exploiter au maximum la petite fenêtre d'opportunité qui lui est ouverte dans le domaine de la finance islamique.
"Notre ambition est assez grande et nous voulons aller vite", a-t-il affirmé.
Quant au secrétaire général de l'Islamic Finance Service Board (ISFB), le Professeur Ahmed Abdel Karim Rifaat, il a dit que malgré la compétition farouche entre les centres financiers à travers le monde pour développer la finance islamique, il y a des possibilités pour une juridiction de trouver une niche.
Selon lui, Maurice, peut se lancer dans la gestion des fonds, le marché des actions ou la participation au capital des entreprises ou encore développer un marché d'obligations pour les entreprises et pour l'Etat.
Durant cette conférence qui prend fin mercredi, les participants se pencheront sur les caractéristiques du marché des capitaux islamiques et son rôle dans le développement de l'industrie des services financiers islamiques, le processus pour l'adoption de produits conformes à la Charia, le marché des obligations, le cadre régulateur du marché et la bonne gouvernance des plans d'investissements collectifs.
19-05-2009
Source : www.africanmanager.com