Dans une vidéo diffusée sur YouTube le 27 décembre dernier mais qui fait le buzz sur les réseaux sociaux depuis le 18 janvier (plus bas), on peut voir le député PS de la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis, Razzy Hammadi, prendre part à une altercation dans les rues de Montreuil, où il se présente aux municipales en mars.
Deux groupes se font face. Visiblement très échaudé, le député profère des insultes à l’encontre d’une personne du camp adverse dans un chahut général. « Je vais faire descendre toutes les cités de Montreuil », menace-t-il, prêt à en découdre.
A deux mois des élections municipales, cette vidéo tombe mal pour le candidat PS. Il a tenu à s’en expliquer dimanche 19 janvier sur Facebook. « Personne ne peut comprendre ces images en dehors du contexte de violence et de peur dans lequel ma compagne, mes amis et moi-même étions », écrit Razzy Hammadi, qui explique que « cette scène s'est déroulée, il y a plus de 6 mois, aux abords d'un événement culturel qui se tenait à Montreuil ».
« Nous avons été insultés et l’une des personnes qui m’accompagnait a été physiquement agressée », poursuit le député, précisant que l'affaire « a été signalée à la police qui s’est déplacée le soir même ». « Seule la peur, pour ma compagne avant tout, m’a conduit à tenir ces propos », explique encore M. Hammadi.
Le lendemain, dans l’émission La Nouvelle Edition sur Canal +, le député raconte que sa compagne a été menacée. « J’étais hors de moi », dit-il. « Les termes, on les regrette mais à ce moment-là je suis un homme comme les autres », ajoute le député, qui n’exclut pas que l'agression dont il a été victime soit une manœuvre pour le déstabiliser.
Le porte-parole du PS, David Assouline, s'est à ce titre étonné que cette vidéo réapparaisse ce week-end. « C'est absolument détestable de mettre ça en exergue pour qualifier ou disqualifier un candidat au moment d'une élection. Que ces méthodes cessent vite parce que ce n'est pas comme cela que la campagne pourra intéresser les Français », a-t-il condamné. Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale a pour sa part qualifié de « salopards » les personnes diffusant la vidéo « sans donner l'ensemble des explications ».
Les adversaires politiques de Razzy Hammadi n’ont évidemment pas hésité à se servir de cette vidéo pour attaquer le jeune député. « Je suis profondément choquée du contenu de cette vidéo tant par les images que par les propos qu'elle contient », a réagi Manon Laporte, la candidate UMP à la mairie de Montreuil dans un communiqué. « Cette attitude en pleine rue est indigne d'un député de la Nation », a-t-elle jugé en dénonçant des propos « outranciers, racistes », et qui « font passer de manière caricaturale les habitants des cités de Montreuil pour des voyous ».
« Certaines personnes évoquent la possibilité d'un état éthylique avancé : ce ne serait qu'une circonstance aggravante et non atténuante », a également ajouté Manon Laporte. Du côté du Front national, Marine Le Pen demande carrément l’exclusion du PS de Razzy Hammadi. Il faudra sans doute bien plus que cette vidéo aux Montreuillois pour disqualifier le candidat le 23 mars.
Deux groupes se font face. Visiblement très échaudé, le député profère des insultes à l’encontre d’une personne du camp adverse dans un chahut général. « Je vais faire descendre toutes les cités de Montreuil », menace-t-il, prêt à en découdre.
A deux mois des élections municipales, cette vidéo tombe mal pour le candidat PS. Il a tenu à s’en expliquer dimanche 19 janvier sur Facebook. « Personne ne peut comprendre ces images en dehors du contexte de violence et de peur dans lequel ma compagne, mes amis et moi-même étions », écrit Razzy Hammadi, qui explique que « cette scène s'est déroulée, il y a plus de 6 mois, aux abords d'un événement culturel qui se tenait à Montreuil ».
« Nous avons été insultés et l’une des personnes qui m’accompagnait a été physiquement agressée », poursuit le député, précisant que l'affaire « a été signalée à la police qui s’est déplacée le soir même ». « Seule la peur, pour ma compagne avant tout, m’a conduit à tenir ces propos », explique encore M. Hammadi.
Le lendemain, dans l’émission La Nouvelle Edition sur Canal +, le député raconte que sa compagne a été menacée. « J’étais hors de moi », dit-il. « Les termes, on les regrette mais à ce moment-là je suis un homme comme les autres », ajoute le député, qui n’exclut pas que l'agression dont il a été victime soit une manœuvre pour le déstabiliser.
Le porte-parole du PS, David Assouline, s'est à ce titre étonné que cette vidéo réapparaisse ce week-end. « C'est absolument détestable de mettre ça en exergue pour qualifier ou disqualifier un candidat au moment d'une élection. Que ces méthodes cessent vite parce que ce n'est pas comme cela que la campagne pourra intéresser les Français », a-t-il condamné. Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale a pour sa part qualifié de « salopards » les personnes diffusant la vidéo « sans donner l'ensemble des explications ».
Les adversaires politiques de Razzy Hammadi n’ont évidemment pas hésité à se servir de cette vidéo pour attaquer le jeune député. « Je suis profondément choquée du contenu de cette vidéo tant par les images que par les propos qu'elle contient », a réagi Manon Laporte, la candidate UMP à la mairie de Montreuil dans un communiqué. « Cette attitude en pleine rue est indigne d'un député de la Nation », a-t-elle jugé en dénonçant des propos « outranciers, racistes », et qui « font passer de manière caricaturale les habitants des cités de Montreuil pour des voyous ».
« Certaines personnes évoquent la possibilité d'un état éthylique avancé : ce ne serait qu'une circonstance aggravante et non atténuante », a également ajouté Manon Laporte. Du côté du Front national, Marine Le Pen demande carrément l’exclusion du PS de Razzy Hammadi. Il faudra sans doute bien plus que cette vidéo aux Montreuillois pour disqualifier le candidat le 23 mars.