Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la Famille
Revenant sur la proposition formulée mercredi par un groupe de travail du Sénat afin d'autoriser la pratique des mères porteuses jusqu'ici interdite en France, la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano a déclaré dans un entretien au quotidien Libération être favorable à un "cadre légal aux mères porteuses", qui "limitera les dérives".
Trouvant "très intéressantes les conclusions" du groupe de travail du Sénat, Mme Morano a déclaré : "Pour moi, la mère porteuse ne doit en aucun cas être la génitrice, c’est-à-dire la mère biologique. Par ailleurs, il me semble important qu’elle ait déjà eu un enfant. L’obtention d’un agrément de l’Agence de la biomédecine et l’accord d’un juge me semblent de nature à bien encadrer le dispositif. En revanche, contrairement aux sénateurs, je ne suis pas favorable à la proposition d’un droit au 'repentir'", à savoir le droit pour la mère porteuse de se rétracter dans les trois jours suivants la naissance de l'enfant.
"Pour moi, la gestation pour autrui, c’est un enfant qui grandit en même temps dans le corps d’une femme et dans le cœur d’une autre. Encore une fois, c’est un acte d’amour", a encore estimé Nadine Morano, qui se battra pour que la réforme aboutisse puisqu'"elle mérite un débat éclairé et sans tabou".
Trouvant "très intéressantes les conclusions" du groupe de travail du Sénat, Mme Morano a déclaré : "Pour moi, la mère porteuse ne doit en aucun cas être la génitrice, c’est-à-dire la mère biologique. Par ailleurs, il me semble important qu’elle ait déjà eu un enfant. L’obtention d’un agrément de l’Agence de la biomédecine et l’accord d’un juge me semblent de nature à bien encadrer le dispositif. En revanche, contrairement aux sénateurs, je ne suis pas favorable à la proposition d’un droit au 'repentir'", à savoir le droit pour la mère porteuse de se rétracter dans les trois jours suivants la naissance de l'enfant.
"Pour moi, la gestation pour autrui, c’est un enfant qui grandit en même temps dans le corps d’une femme et dans le cœur d’une autre. Encore une fois, c’est un acte d’amour", a encore estimé Nadine Morano, qui se battra pour que la réforme aboutisse puisqu'"elle mérite un débat éclairé et sans tabou".