A Poitiers, un gérant de société a été condamné, mardi 24 mars, à deux mois de prison avec sursis assortis de 200 euros d'amende pour avoir inscrit des tags haineux sur le portail de la mosquée de Poitiers. Il a expliqué aux juges avoir été sous l’emprise de l’alcool. Il présentait en effet un taux de 1,76 gramme d'alcool dans le sang lors de son interpellation. Il a ajouté également avoir été « bouleversé » après le suivi « en boucle » des informations sur les attentats de janvier à Paris, dans les médias, notamment à la télévision.
L’homme de 38 ans avait inscrit avec de la peinture bleue, qu'il avait en possession dans sa voiture pour des travaux, « Mort aux Arabes, les Français sont en guerre, honte à votre peuple ! »
Boubaker El Hadj Amor, recteur de la mosquée, avait rapidement déposé plainte, et une enquête avait été ouverte pour « incitation à la haine raciale et religieuse et dégradations légères par inscription ». Le condamné a été interpellé dans la nuit du 7 au 8 janvier.
L'homme ne revendique pas d'appartenance politique ni religieuse, et s’est « confondu en excuses », selon le parquet. « J'avais trop bu, j'ai écouté les informations en boucle sur les attentats, et j'ai eu cette idée imbécile d'aller faire ça. Je le regrette infiniment », a-t-il répété à l'audience au tribunal correctionnel de Poitiers.
La mosquée de Poitiers a fait partie de liste des dizaines de mosquées attaquées après l'attaque contre la rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier. Les auteurs des actes islamophobes n'ont été que peu retrouvés. Dans l'affaire des tirs contre la mosquée du Mans, l'auteur de l'attaque a été condamné fin février à un an de prison ferme.
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Boubaker El Hadj Amor, recteur de la mosquée, avait rapidement déposé plainte, et une enquête avait été ouverte pour « incitation à la haine raciale et religieuse et dégradations légères par inscription ». Le condamné a été interpellé dans la nuit du 7 au 8 janvier.
L'homme ne revendique pas d'appartenance politique ni religieuse, et s’est « confondu en excuses », selon le parquet. « J'avais trop bu, j'ai écouté les informations en boucle sur les attentats, et j'ai eu cette idée imbécile d'aller faire ça. Je le regrette infiniment », a-t-il répété à l'audience au tribunal correctionnel de Poitiers.
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