Nicolas Sarkozy est actuellement en tournée dans une Europe en crise
Ce lundi 16 juin, le président Nicolas Sarkozy poursuit par Prague, en République Tchèque, sa tournée européenne d'avant présidence française de l'Union européenne. Après le "non" au référendum irlandais de vendredi sur le traité de Lisbonne, cette tournée des capitales qui devait se faire au départ pour présenter les priorités du mandat français, tourne à la réunion de crise.
Désireux de ne pas dramatiser une situation déjà difficile pour l"Europe, Nicolas Sarkozy et le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek ont qualifié le rejet du traité de Lisbonne par l'Irlande de "difficulté", voire de "complication", alors que la France, qui présidera l'Union européenne du 1er juillet au 31 décembre 2008, avant de céder la présidence aux Tchèques justement, devra gérer les retombées et répercussions du "non" irlandais.
Et si le président tchèque Vaclav Klaus, hostile depuis le départ au traité constitutionnel "simplifié", ou traité de Lisbonne, a estimé que le processus de ratification de ce dernier était "fini", Nicolas Sarkozy lui, a déclaré lors d'une conférence de presse commune avec le président américain George W. Bush samedi, qu'il fallait "continuer le processus de ratification" du traité "de façon à ce que l'incident irlandais ne devienne pas une crise".
"Le projet de traité de Lisbonne a pris fin aujourd'hui avec la décision des électeurs irlandais", avait pour sa part déclaré Vaclav Klaus après le "non" irlandais, un rejet qualifié de "victoire de la liberté et de la raison sur les projets élitistes artificiels et la bureaucratie européenne".
"Beaucoup d'Européens ne comprennent pas la façon dont on construit l'Europe en ce moment", a déclaré Nicolas Sarkozy samedi lors de sa conférence de presse, ajoutant : "Je vois le non irlandais comme un appel à faire davantage, mieux, différemment."
Désireux de ne pas dramatiser une situation déjà difficile pour l"Europe, Nicolas Sarkozy et le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek ont qualifié le rejet du traité de Lisbonne par l'Irlande de "difficulté", voire de "complication", alors que la France, qui présidera l'Union européenne du 1er juillet au 31 décembre 2008, avant de céder la présidence aux Tchèques justement, devra gérer les retombées et répercussions du "non" irlandais.
Et si le président tchèque Vaclav Klaus, hostile depuis le départ au traité constitutionnel "simplifié", ou traité de Lisbonne, a estimé que le processus de ratification de ce dernier était "fini", Nicolas Sarkozy lui, a déclaré lors d'une conférence de presse commune avec le président américain George W. Bush samedi, qu'il fallait "continuer le processus de ratification" du traité "de façon à ce que l'incident irlandais ne devienne pas une crise".
"Le projet de traité de Lisbonne a pris fin aujourd'hui avec la décision des électeurs irlandais", avait pour sa part déclaré Vaclav Klaus après le "non" irlandais, un rejet qualifié de "victoire de la liberté et de la raison sur les projets élitistes artificiels et la bureaucratie européenne".
"Beaucoup d'Européens ne comprennent pas la façon dont on construit l'Europe en ce moment", a déclaré Nicolas Sarkozy samedi lors de sa conférence de presse, ajoutant : "Je vois le non irlandais comme un appel à faire davantage, mieux, différemment."