Sur le vif
Il n'y aura pas de sanctions à l'encontre de l'Iran tant que les discussions sur le dossier nucléaire dureront, a déclaré le haut représentant pour la politique extérieure de l'Union européenne Javier Solana vendredi à Copenhague.
Mandaté par les Européens et le Conseil de sécurité de l'ONU, M. Solana doit rencontrer samedi, dans un lieu tenu secret, le chef des négociateurs iraniens Ali Larijani pour s'entretenir du dossier nucléaire iranien.
"Je peux vous dire qu'il n'y aura pas de mouvement à New York (vers des sanctions) tant que dureront les réunions avec M. Larijani", a affirmé le diplomate en chef de l'UE à l'AFP, à l'issue d'une visite de deux jours au Danemark.
Les Etats-Unis estiment qu'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant des sanctions contre l'Iran pour son programme nucléaire contesté devrait être préparée dès la semaine prochaine, avait déclaré un peu plus tôt à Berlin le sous-secrétaire d'Etat, Nicholas Burns.
Ce projet de résolution devrait être prêt pour l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations unies mardi, a estimé M. Burns, qui s'exprimait devant des journalistes au lendemain d'une rencontre à Berlin entre des représentants des Six.
Les six pays impliqués dans les négociations sur le dossier nucléaire iranien (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne) doivent poursuivre leurs discussions lundi au téléphone.
"Nous allons commencer à voir (samedi) s'il y a encore la possibilité d'entamer des négociations entre l'Iran et le groupe des 5+1", (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l'Allemagne), a expliqué à l'AFP M. Solana.
"Notre obligation est de préparer les conditions pour entamer les négociations formelles entre Téhéran et les six pays impliqués dans ce dossier", a-t-il ajouté.
"La réunion de samedi servira à savoir si nous pouvons préparer le terrain", a insisté M. Solana. Il s'est toutefois déclaré "optimiste, mais pas naïf" quant à l'issue de cette réunion.
"Je ne suis pas naïf. Je suis sûr que les conversations ou discussions seront difficiles, sinon l'affaire aurait été réglée il y a quelques mois", a-t-il commenté.
"Mais il faut y aller en mettant tous nos efforts (dans la balance) pour aboutir", a-t-il conclu.
M. Burns avait précisé plus tôt qu'après ces échanges, les Six devaient "transmettre (le dossier) au Conseil de sécurité" et "préparer une résolution".
Burns avait également souligné que les dirigeants iraniens n'avaient jusqu'à présent pas obtempéré face aux demandes de la communauté internationale de suspendre leurs activités d'enrichissement d'uranium.
Pendant la rencontre jeudi à Berlin, les représentants des "5+1" ont eu "une première discussion sur l'aspect que pourrait revêtir le régime de sanctions", avait encore souligné le responsable américain.
Mandaté par les Européens et le Conseil de sécurité de l'ONU, M. Solana doit rencontrer samedi, dans un lieu tenu secret, le chef des négociateurs iraniens Ali Larijani pour s'entretenir du dossier nucléaire iranien.
"Je peux vous dire qu'il n'y aura pas de mouvement à New York (vers des sanctions) tant que dureront les réunions avec M. Larijani", a affirmé le diplomate en chef de l'UE à l'AFP, à l'issue d'une visite de deux jours au Danemark.
Les Etats-Unis estiment qu'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant des sanctions contre l'Iran pour son programme nucléaire contesté devrait être préparée dès la semaine prochaine, avait déclaré un peu plus tôt à Berlin le sous-secrétaire d'Etat, Nicholas Burns.
Ce projet de résolution devrait être prêt pour l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations unies mardi, a estimé M. Burns, qui s'exprimait devant des journalistes au lendemain d'une rencontre à Berlin entre des représentants des Six.
Les six pays impliqués dans les négociations sur le dossier nucléaire iranien (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne) doivent poursuivre leurs discussions lundi au téléphone.
"Nous allons commencer à voir (samedi) s'il y a encore la possibilité d'entamer des négociations entre l'Iran et le groupe des 5+1", (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l'Allemagne), a expliqué à l'AFP M. Solana.
"Notre obligation est de préparer les conditions pour entamer les négociations formelles entre Téhéran et les six pays impliqués dans ce dossier", a-t-il ajouté.
"La réunion de samedi servira à savoir si nous pouvons préparer le terrain", a insisté M. Solana. Il s'est toutefois déclaré "optimiste, mais pas naïf" quant à l'issue de cette réunion.
"Je ne suis pas naïf. Je suis sûr que les conversations ou discussions seront difficiles, sinon l'affaire aurait été réglée il y a quelques mois", a-t-il commenté.
"Mais il faut y aller en mettant tous nos efforts (dans la balance) pour aboutir", a-t-il conclu.
M. Burns avait précisé plus tôt qu'après ces échanges, les Six devaient "transmettre (le dossier) au Conseil de sécurité" et "préparer une résolution".
Burns avait également souligné que les dirigeants iraniens n'avaient jusqu'à présent pas obtempéré face aux demandes de la communauté internationale de suspendre leurs activités d'enrichissement d'uranium.
Pendant la rencontre jeudi à Berlin, les représentants des "5+1" ont eu "une première discussion sur l'aspect que pourrait revêtir le régime de sanctions", avait encore souligné le responsable américain.
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