Zakaria Nana, président de SOS pèlerin
Après une minute de silence instaurée en hommage aux 16 victimes de l’effondrement d’un immeuble à La Mecque durant le pèlerinage de janvier 2006, la conférence sur l’organisation du voyage sacré musulman a débuté. De 9h00 à 13h00, de nombreux intervenants, représentants chacun les acteurs importants de l’organisation du « hajj » (pèlerinage), se sont exprimé.
Cette rencontre s’articulait précisément autour de l’organisation du pèlerinage à la Mecque en 2007. Ce prochain pèlerinage doit débuter dans les derniers jours de décembre 2006. « Le plus important évènement du monde nécessite une organisation plus complexe que celle des JO ou celle de la coupe du monde de Football », selon Salem Kacet, chirurgien, membre de l’association SOS Pèlerin. D’où la nécessité d’une organisation claire et précise, encadrée par des professionnels. Loin d’être des professionnels du pèlerinage, les membres de SOS pèlerins se sont tout de même attelés à tenter de lutter contre les arnaques et les tragédies qui en découlent. L’association a clairement mis en place plusieurs grandes nouveautés.
Le première est une « liste blanche » de 20 voyagistes, organisateur du pèlerinage. Disponibles sur sospèlerin.org, cette liste de 20 agences de voyages a été sélectionnée selon des critères variés. SOS pèlerin dit avoir fait étudié 85 offres de séjours par 15 personnes, de septembre 2005 à janvier 2006. Les techniques de commercialisation, d’affrètement d’avion, d’hébergement ont, semble t il, été passé au peigne fin. De plus, SOS pèlerin dit avoir fait une enquête de satisfaction sur 1500 personnes ayant participé au pèlerinage à La Mecque en 2006. Les questions portaient sur l’accueil, la prise en charge, le déplacement, l’hébergement, la localisation, la propreté… Zakaria Nana, président de l’association, dit clairement vouloir créer « un lobbying » autour de cette question, afin «qu’enfin nous puissions revenir de La Mecque avec le sourire et la lumière sur le visage.»
La seconde nouveauté, est la création d’une assurance nommée « pèlerin assistance ». En association avec Axa assistance, SOS pèlerin vient de mettre en place un système d’assurance qui prend en charge l’annulation, les retards d’avion, l’assistance médicale, les bagages, le rapatriement… Les responsables des 20 agences sélectionnées se sont vivement intéressés à cette nouvelle offre d’assurance, mais la question « avez-vous des structures sur place en Arabie Saoudite ? », posée au directeur commercial d’Axa, n’a pas trouvé de réponse claire. Zakaria Nana s’adressat au conseiller du consul d’Arabie Saoudite en ces termes : « nous voulons que les assurances rapatriement et annulation soit obligatoire pour la délivrance des visas »
Cette rencontre s’articulait précisément autour de l’organisation du pèlerinage à la Mecque en 2007. Ce prochain pèlerinage doit débuter dans les derniers jours de décembre 2006. « Le plus important évènement du monde nécessite une organisation plus complexe que celle des JO ou celle de la coupe du monde de Football », selon Salem Kacet, chirurgien, membre de l’association SOS Pèlerin. D’où la nécessité d’une organisation claire et précise, encadrée par des professionnels. Loin d’être des professionnels du pèlerinage, les membres de SOS pèlerins se sont tout de même attelés à tenter de lutter contre les arnaques et les tragédies qui en découlent. L’association a clairement mis en place plusieurs grandes nouveautés.
Le première est une « liste blanche » de 20 voyagistes, organisateur du pèlerinage. Disponibles sur sospèlerin.org, cette liste de 20 agences de voyages a été sélectionnée selon des critères variés. SOS pèlerin dit avoir fait étudié 85 offres de séjours par 15 personnes, de septembre 2005 à janvier 2006. Les techniques de commercialisation, d’affrètement d’avion, d’hébergement ont, semble t il, été passé au peigne fin. De plus, SOS pèlerin dit avoir fait une enquête de satisfaction sur 1500 personnes ayant participé au pèlerinage à La Mecque en 2006. Les questions portaient sur l’accueil, la prise en charge, le déplacement, l’hébergement, la localisation, la propreté… Zakaria Nana, président de l’association, dit clairement vouloir créer « un lobbying » autour de cette question, afin «qu’enfin nous puissions revenir de La Mecque avec le sourire et la lumière sur le visage.»
La seconde nouveauté, est la création d’une assurance nommée « pèlerin assistance ». En association avec Axa assistance, SOS pèlerin vient de mettre en place un système d’assurance qui prend en charge l’annulation, les retards d’avion, l’assistance médicale, les bagages, le rapatriement… Les responsables des 20 agences sélectionnées se sont vivement intéressés à cette nouvelle offre d’assurance, mais la question « avez-vous des structures sur place en Arabie Saoudite ? », posée au directeur commercial d’Axa, n’a pas trouvé de réponse claire. Zakaria Nana s’adressat au conseiller du consul d’Arabie Saoudite en ces termes : « nous voulons que les assurances rapatriement et annulation soit obligatoire pour la délivrance des visas »
Laurent Stefanini, conseiller pour les affaires religieuses au ministère des affaires étrangères
26 000 pèlerins chaque année
Laurent Stefanini, conseiller pour les affaires religieuses au ministère des affaires étrangères, a expliqué que sur les 27 000 pèlerins de l'année 2006, seuls 6 000 étaient résidents en France. Les autres sont, selon lui, en transit par Paris. Le conseiller du consul d’Arabie Saoudite a rétorqué que ce n’était pas possible étant donné que le visa ne peut être donné qu’aux gens résidents en France. Même si certains ont une double nationalité, La France a une responsabilité vis-à-vis d’eux, étant donné qu’ils sont ressortissant français. C’est ainsi que M. Stefanini a tenté d'expliquer les infrastructures qui existent à Djedda, La Mecque et Médine… c'est-à-dire pas grand-chose au regard du nombre de pèlerins français annuels. D’autre part, « les prix sont plus élevés que la norme internationale, il vaut mieux aller à un voyage à Marrakech ! », s’exclame t il devant la stupeur de l’assemblée qui réalise à quelle point, parfois, elle peut être mal comprise par les représentants du gouvernement.
M. Godard, du bureau des cultes, reprend le flambeau. Mais lui connaît mieux le public a qui il s’adresse. Expliquant que l’organisation de ce voyage était l’une des facettes de l’intégration de l’Islam dans « le concert des religions », il décrit clairement l’explosion du nombre de pèlerins durant ces dernières années et la non préparation des structures qui se chargeaient de ce voyage. Il a de plus mis l’accent sur l’aspect culturel de cette démarche de « nettoyage » du marché, notamment vis-à-vis des fameux « rabatteurs », qui organisent des voyages sans en avoir la légitimité et qui sont souvent à la source de nombreux problèmes. Une nouvelle brochure va d’ailleurs être mise en place, en français et en arabe, pour informer de la démarche à suivre afin que le pèlerinage à La Mecque ne devienne pas un cauchemard. Cette brochure sera distribuer au préfectures qui seront chargées de les ré-éditer et de les diffuser dans le tissu associatif local.
Un brin paternaliste, l'association SOS pèlerin semble se positionner comme un interlocuteur irréversible de cette question du Hajj. Le président, Zakaria Nana, regrette tout de même d’avoir inviter le CFCM à plusieurs reprises durant ces 18 derniers mois sans n’avoir reçu aucune réponses. Il conclu tout de même son exposé par « je suis heureux d’être français et de voir la mobilisation qui est faite autour de ce sujet ».
M. Godard, du bureau des cultes, reprend le flambeau. Mais lui connaît mieux le public a qui il s’adresse. Expliquant que l’organisation de ce voyage était l’une des facettes de l’intégration de l’Islam dans « le concert des religions », il décrit clairement l’explosion du nombre de pèlerins durant ces dernières années et la non préparation des structures qui se chargeaient de ce voyage. Il a de plus mis l’accent sur l’aspect culturel de cette démarche de « nettoyage » du marché, notamment vis-à-vis des fameux « rabatteurs », qui organisent des voyages sans en avoir la légitimité et qui sont souvent à la source de nombreux problèmes. Une nouvelle brochure va d’ailleurs être mise en place, en français et en arabe, pour informer de la démarche à suivre afin que le pèlerinage à La Mecque ne devienne pas un cauchemard. Cette brochure sera distribuer au préfectures qui seront chargées de les ré-éditer et de les diffuser dans le tissu associatif local.
Un brin paternaliste, l'association SOS pèlerin semble se positionner comme un interlocuteur irréversible de cette question du Hajj. Le président, Zakaria Nana, regrette tout de même d’avoir inviter le CFCM à plusieurs reprises durant ces 18 derniers mois sans n’avoir reçu aucune réponses. Il conclu tout de même son exposé par « je suis heureux d’être français et de voir la mobilisation qui est faite autour de ce sujet ».