Les résultats définitifs du premier tour de l'élection présidentielle organisé dimanche 23 avril sont nets et sans appel. Le leader du mouvement En Marche ! Emmanuel Macron (23,7 %) est en tête du scrutin, suivi de la présidente du Front national Marine Le Pen (21,5 %), 15 ans après le passage au second tour de son père Jean-Marie Le Pen face à Jacques Chirac. Un pari gagné pour le benjamin des candidats à la présidentielle qui n'avait jamais été confronté à un vote populaire, à la tête d'une structure nouvelle qui se revendique « ni de droite, ni de gauche ».
Avec 19,9 % des voix, François Fillon, à la tête des Républicains, a tenu bon malgré les scandales à répétition depuis fin janvier sans arriver à à se qualifier.
Le candidat de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon s'est révélé comme le vote utile à gauche face à Benoît Hamon en drainant 19,6 % des voix. Le vainqueur des primaires du Parti socialiste, avec 6,3 % des suffrages, subit un lourd revers électoral. « Une sanction historique » envers le PS, a-t-il qualifié devant ses partisans qui a d'ores et déjà appelé à voter pour Emmanuel Macron pour faire barrage à l'extrême droite au second tour qui aura lieu dimanche 7 mai.
Même son de cloche pour le candidat de la droite et du centre. « L’abstention n’est pas dans mes gênes », a-t-il déclaré, appelant dans la foulée à voter pour Emmanuel Macron au second tour. Dans les rangs des Républicains, de nombreux ténors ont appelé à voter pour En Marche !, à l'instar d'Alain Juppé.
Avec 19,9 % des voix, François Fillon, à la tête des Républicains, a tenu bon malgré les scandales à répétition depuis fin janvier sans arriver à à se qualifier.
Le candidat de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon s'est révélé comme le vote utile à gauche face à Benoît Hamon en drainant 19,6 % des voix. Le vainqueur des primaires du Parti socialiste, avec 6,3 % des suffrages, subit un lourd revers électoral. « Une sanction historique » envers le PS, a-t-il qualifié devant ses partisans qui a d'ores et déjà appelé à voter pour Emmanuel Macron pour faire barrage à l'extrême droite au second tour qui aura lieu dimanche 7 mai.
Même son de cloche pour le candidat de la droite et du centre. « L’abstention n’est pas dans mes gênes », a-t-il déclaré, appelant dans la foulée à voter pour Emmanuel Macron au second tour. Dans les rangs des Républicains, de nombreux ténors ont appelé à voter pour En Marche !, à l'instar d'Alain Juppé.
Jean-Luc Mélenchon sans consigne de vote
Depuis son QG de Hénin-Beaumont, Marine Le Pen en appelle pour sa part à « la grande alternance » pour la France, se félicitant d’un débat de fond à venir qui la confrontera à Emmanuel Macron.
Jean-Luc Mélenchon n’a donné à ce stade aucun consigne de vote à ses partisans, appelés à choisir (ou non) entre deux candidats « qui approuvent et prolongent les institutions actuelles, qui n’ont aucune conscience écologique (…) et comptent s’en prendre aux acquis sociaux les plus élémentaires de ce pays ».
Avec 4,7 % des voix, Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout La France, n'atteint pas les 5 %, le seuil minimum pour être remboursé des frais de campagne par l'Etat. Viennent dans l'ordre Jean Lassalle (1,2 %), Philippe Poutou (1,1 %), François Asselineau (0,8 %), Nathalie Arthaud (0,7 %) et Jacques Cheminade (0,2 %).
Le taux de participation s'est élevé pour ce scrutin à 78,7 % contre 80,4 % au premier tour de 2012. Tout l'enjeu désormais pour le second tour sera de savoir dans quelle mesure le front républicain saura être profitable à Emmanuel Macron face à un taux d'abstention qui favoriserait de fait Marine Le Pen.
Jean-Luc Mélenchon n’a donné à ce stade aucun consigne de vote à ses partisans, appelés à choisir (ou non) entre deux candidats « qui approuvent et prolongent les institutions actuelles, qui n’ont aucune conscience écologique (…) et comptent s’en prendre aux acquis sociaux les plus élémentaires de ce pays ».
Avec 4,7 % des voix, Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout La France, n'atteint pas les 5 %, le seuil minimum pour être remboursé des frais de campagne par l'Etat. Viennent dans l'ordre Jean Lassalle (1,2 %), Philippe Poutou (1,1 %), François Asselineau (0,8 %), Nathalie Arthaud (0,7 %) et Jacques Cheminade (0,2 %).
Le taux de participation s'est élevé pour ce scrutin à 78,7 % contre 80,4 % au premier tour de 2012. Tout l'enjeu désormais pour le second tour sera de savoir dans quelle mesure le front républicain saura être profitable à Emmanuel Macron face à un taux d'abstention qui favoriserait de fait Marine Le Pen.
Lire aussi :
Du droit au devoir de voter, ces organisations musulmanes qui militent contre l'abstention
Présidentielle 2017 : un rapport met au clair les conflits d’intérêts des candidats
El Yamine Soum : « Les élus doivent être soumis à un mandat impératif »
Présidentielle 2017 : quels candidats pour quelles mesures phares ?
Du droit au devoir de voter, ces organisations musulmanes qui militent contre l'abstention
Présidentielle 2017 : un rapport met au clair les conflits d’intérêts des candidats
El Yamine Soum : « Les élus doivent être soumis à un mandat impératif »
Présidentielle 2017 : quels candidats pour quelles mesures phares ?