Certains examens de fin d’année de l’enseignement secondaire britannique pourraient être avancés en raison du jeûne du mois de Ramadan auquel les musulmans sont appelés à se soumettre. Selon le Join Council for Qualifications (JCQ) en charge de l’organisation des examens, le jeûne pourrait être préjudiciable pour les élèves musulmans et être facteur de stress, rapporte cette semaine The Times. La mesure concernerait les « A levels » et « GCSE », équivalents au baccalauréat en France.
Le Ramadan devrait se dérouler entre le 6 juin et le 4 juillet cette année. Le calendrier lunaire se décalant de 11 jours tous les ans, la mesure serait effective à partir de cette année et ce, pour trois ans. Les modalités de l’aménagement n’ont pas encore été précisées. Les épreuves d’anglais et de mathématiques étant les plus importantes, elles seraient avancées avant le début du mois. Les autres épreuves seraient, quant à elles, concentrées en matinée, lorsque les élèves ne ressentent pas encore les effets du jeûne.
Le Ramadan devrait se dérouler entre le 6 juin et le 4 juillet cette année. Le calendrier lunaire se décalant de 11 jours tous les ans, la mesure serait effective à partir de cette année et ce, pour trois ans. Les modalités de l’aménagement n’ont pas encore été précisées. Les épreuves d’anglais et de mathématiques étant les plus importantes, elles seraient avancées avant le début du mois. Les autres épreuves seraient, quant à elles, concentrées en matinée, lorsque les élèves ne ressentent pas encore les effets du jeûne.
Les directeurs d'écoles approuvent
Cette décision est le résultat de dialogue entre le JCQ et divers associations et représentants des musulmans britanniques. Selon Malcolm Trobe, porte-parole de l’association des écoles ASCL, cité par The Guardian, « les directeurs des lycées sont très favorables à une collaboration avec les communautés pour que les jeunes puissent respecter le ramadan sans que celui-ci n’ait des répercussions néfastes sur leurs examens. »
Du côté de la France, aucune mesure similaire n’est envisagée. « En France, le principe d’égalité entre les élèves impose que les épreuves du baccalauréat soient nationales, avec les mêmes sujets à la même heure. Au Royaume-Uni, les examens de fin d’année ne sont pas nationaux et autorisent une différence de traitement entre les élèves. Ce sont les lycées qui déterminent les épreuves, ce qui leur permet de s’adapter», explique le ministère de l’Éducation dans les colonnes du Figaro.
Le Conseil musulman de Grande-Bretagne, tout en saluant la mesure, s’est insurgé vendredi 8 janvier contre les médias et leurs « titres hystériques sur les musulmans ». Le JCQ n’a fait qu’assurer les examens répondent « aux besoins de tous les enfants, y compris les musulmans », sans bouleversement majeure. « Il convient que les petits changements qui peuvent aisément aménager les besoins d'un groupe doivent être considérées, surtout lorsqu’ils n'ont pas d'incidence négative sur la plupart des étudiants. Nous vivons dans une société pluraliste où les accommodements raisonnables sont toujours faites tout le temps. Ceci n’est pas différent », assure l’organisation musulmane.
Lire aussi :
Bac et Ramadan, le double effort des lycéens
La gestion du temps du Ramadan
Ramadan : les effets du jeûne sur la santé
Du côté de la France, aucune mesure similaire n’est envisagée. « En France, le principe d’égalité entre les élèves impose que les épreuves du baccalauréat soient nationales, avec les mêmes sujets à la même heure. Au Royaume-Uni, les examens de fin d’année ne sont pas nationaux et autorisent une différence de traitement entre les élèves. Ce sont les lycées qui déterminent les épreuves, ce qui leur permet de s’adapter», explique le ministère de l’Éducation dans les colonnes du Figaro.
Le Conseil musulman de Grande-Bretagne, tout en saluant la mesure, s’est insurgé vendredi 8 janvier contre les médias et leurs « titres hystériques sur les musulmans ». Le JCQ n’a fait qu’assurer les examens répondent « aux besoins de tous les enfants, y compris les musulmans », sans bouleversement majeure. « Il convient que les petits changements qui peuvent aisément aménager les besoins d'un groupe doivent être considérées, surtout lorsqu’ils n'ont pas d'incidence négative sur la plupart des étudiants. Nous vivons dans une société pluraliste où les accommodements raisonnables sont toujours faites tout le temps. Ceci n’est pas différent », assure l’organisation musulmane.
Lire aussi :
Bac et Ramadan, le double effort des lycéens
La gestion du temps du Ramadan
Ramadan : les effets du jeûne sur la santé