Thé, café, gâteaux… certains stands de la 25ème rencontre annuelle des musulmans de France qui s’est terminée hier soir au parc des expositions du Bourget ne manquaient pas de saveurs pour attirer le public. Objectif : l'inciter à faire des dons pour commencer ou terminer la construction de mosquées. Les arguments en faveur de ces nouveaux édifices sont avant tout le désir de prier dans un espace suffisamment grand et convenable, la volonté de donner une autre image de l’Islam et de créer un lieu de rencontres.
Cette volonté de pratiquer la religion en toute transparence et dans de bonnes conditions n’est pas nouvelle mais cette année au Bourget, les organisations étaient particulièrement nombreuses à s’être déplacer des quatre coins de la France pour solliciter la générosité des fidèles, indispensable au vu de certains projets dont les budgets se comptent en millions d’euros : trois millions pour celle de Grigny (Essonne), 3 593 400 d’euros pour la mosquée An-Nour de Mulhouse (Haut-Rhin) ou encore 2, 8 millions d’euros pour celle de Cergy (Val d’Oise).
Pour la plupart, il ne s’agira pas simplement d’un lieu de culte mais d’un véritable centre dans lequel seront réunis à la fois un espace cultuel et un espace culturel, comme pour le centre ASSALAM de Nantes. L’Association Islamique de l’Ouest de la France (A.I.O.F) qui œuvre à sa création vient au Bourget récolter des fonds depuis déjà trois ans. Elle dispose actuellement d’un terrain de 3300 m2 mis à disposition par la mairie de Nantes sur lequel sera construite la mosquée, dont le coût s’élève à elle seule à 2, 5 millions d’euros. En plus des salles de prières, des salles d’ablutions, et des sanitaires propres aux mosquées, certains projets comprennent des salles de cours et de conférence – comme pour Nantes - , des salles de réunion, une salle des fêtes, une bibliothèque et même des locaux commerciaux.
Cette volonté de pratiquer la religion en toute transparence et dans de bonnes conditions n’est pas nouvelle mais cette année au Bourget, les organisations étaient particulièrement nombreuses à s’être déplacer des quatre coins de la France pour solliciter la générosité des fidèles, indispensable au vu de certains projets dont les budgets se comptent en millions d’euros : trois millions pour celle de Grigny (Essonne), 3 593 400 d’euros pour la mosquée An-Nour de Mulhouse (Haut-Rhin) ou encore 2, 8 millions d’euros pour celle de Cergy (Val d’Oise).
Pour la plupart, il ne s’agira pas simplement d’un lieu de culte mais d’un véritable centre dans lequel seront réunis à la fois un espace cultuel et un espace culturel, comme pour le centre ASSALAM de Nantes. L’Association Islamique de l’Ouest de la France (A.I.O.F) qui œuvre à sa création vient au Bourget récolter des fonds depuis déjà trois ans. Elle dispose actuellement d’un terrain de 3300 m2 mis à disposition par la mairie de Nantes sur lequel sera construite la mosquée, dont le coût s’élève à elle seule à 2, 5 millions d’euros. En plus des salles de prières, des salles d’ablutions, et des sanitaires propres aux mosquées, certains projets comprennent des salles de cours et de conférence – comme pour Nantes - , des salles de réunion, une salle des fêtes, une bibliothèque et même des locaux commerciaux.
Maquette, permis de construire, terrain : tout est prêt pour construire la mosquée de Tours mais seuls 1 millions d'euros ont été récoltés sur les 5 millions nécessaires.
Interdiction de faire la quête
Des maquettes et des plans étaient même présentés au public. Le stand de l’Association d’Unification Islamique de Villeneuve la Garenne exposait ainsi une mosquée en miniature pour concrétiser cet appel aux dons. Mais pour le président de cette association, Abdelkhalek Khallouki, le bilan du salon est « mitigé ». Il a récolté moins de 1000 € en 4 jours, pour un projet estimé à environ 2 millions d’euros. Celui-ci inclura une mosquée pouvant accueillir jusqu’à 800 fidèles et un centre culturel avec notamment des cours l’alphabétisation et de soutien scolaire.
« C’est la première année que je participe à cette rencontre mais celle-ci n’est pas à la hauteur de mes espérances. En plus, il y avait beaucoup de stands et les visiteurs ne viennent pas souvent voir les associations. En même temps, les organisateurs interdisaient – en théorie, ndrl- aux gens de faire la quête. Peut-être aussi que certaines personnes avaient du mal à donner même 1 €, pour des raisons financières. C’est dommage car je trouve que nous avons été mis à l’écart dans le hall des exposants ». Un sentiment partagé par la Fédération musulmane de Cergy « Il aurait fallu mélanger les stands des mosquées avec ceux des commerçants » explique Hamida Maïga, son président, « Je ne sais pas encore combien nous avons récolté mais c’est la 3ème année que je viens au Bourget et en général le bilan est toujours positif ».
Entre les tuniques colorées, les djellabas, les tongs, les jupes, le miel à la graine de nigelle, les poupées, les bonbons sans gélatine, les livres, les organisations humanitaires, les conférences, l’espace restauration, la chaleur ambiante… difficile de capter l’attention et le portefeuille des visiteurs… à moins de faire comme certains : solliciter les visiteurs dans les allées du parc jusqu’à la sortie.
« C’est la première année que je participe à cette rencontre mais celle-ci n’est pas à la hauteur de mes espérances. En plus, il y avait beaucoup de stands et les visiteurs ne viennent pas souvent voir les associations. En même temps, les organisateurs interdisaient – en théorie, ndrl- aux gens de faire la quête. Peut-être aussi que certaines personnes avaient du mal à donner même 1 €, pour des raisons financières. C’est dommage car je trouve que nous avons été mis à l’écart dans le hall des exposants ». Un sentiment partagé par la Fédération musulmane de Cergy « Il aurait fallu mélanger les stands des mosquées avec ceux des commerçants » explique Hamida Maïga, son président, « Je ne sais pas encore combien nous avons récolté mais c’est la 3ème année que je viens au Bourget et en général le bilan est toujours positif ».
Entre les tuniques colorées, les djellabas, les tongs, les jupes, le miel à la graine de nigelle, les poupées, les bonbons sans gélatine, les livres, les organisations humanitaires, les conférences, l’espace restauration, la chaleur ambiante… difficile de capter l’attention et le portefeuille des visiteurs… à moins de faire comme certains : solliciter les visiteurs dans les allées du parc jusqu’à la sortie.