Les dossiers du CBSP éparpillés sur le sol dans les locaux de la rue la Chapelle, le vendredi 11 mars 2011
« On ne connaît pas les intentions des auteurs lors de cette intrusion et c’est cela qui est déstabilisant », explique Youcef Benderbal, le responsable de la communication du CBSP. Et il y a de quoi se poser des questions. C’est par la porte de secours, située au premier étage, que les vandales sont entrés dans les locaux de la rue la Chapelle, à Paris. Si cette porte a été fracturée, les auteurs avaient dû se procurer le code d’entrée de l’immeuble avant leur opération. Une fois à l’intérieur, ils ont visité principalement trois bureaux : la direction, la communication et le bureau des parrainages. Tous ont été mis à sac, les dossiers fouillés, puis éparpillés sur le sol.
Une mise en scène étrange
Aucun ordinateur ni matériel informatique manquent à l’appel, idem pour les dossiers. Pour M. Benderbal, il s’agit d’un saccage en règle et d’une tentative d’intimidation. « Nous ne savons pas ce qu’ils cherchaient mais ils ont laissé des petits détails à interpréter », continue-t-il. Ainsi, une photo d’enfants palestiniens au pied de la tour Eiffel, lors de leur visite à Paris dans le cadre d’une action de l’association, a été déchirée en deux : une partie a été retrouvée bien en évidence dans les locaux alors que la seconde partie demeure introuvable.
Plus étrange, les visiteurs nocturnes ont laissé sur une imprimante du bureau un bulletin d’information de l’ONG. Daté de 1997, ce bulletin a été ressorti des archives par leurs soins. Il avait été adressé aux membres du CBSP, pour faire état d’un acte d’intimidation qui avait eu lieu dans les anciens locaux, rue des Rodier, à Paris. A l’époque, des individus avaient fait irruption dans le bureau du directeur et agressé physiquement ce dernier avant de saccager les locaux avec des inscriptions telles que : des étoiles de David et les lettres GSC pour Groupe Sioniste de Combat. Les agresseurs n'avaient pas été retrouvés.
Aujourd’hui encore, les principaux suspects restent les associations et ligues juives, qui accusent l’ONG de financer le Hamas et des activités terroristes. « Nous sommes en 2011 et cela continue », regrette M. Benderbal. « C’est très grave. Il faut dire que la France a un droit de regard légitime sur nos activités. Nous travaillons en toute transparence et nous aspirons à le faire en toute sérénité. » Pour finir, M. Benderbal affirme que « les locaux ont été remis en état, nous pouvons continuer notre action ».
Une mise en scène étrange
Aucun ordinateur ni matériel informatique manquent à l’appel, idem pour les dossiers. Pour M. Benderbal, il s’agit d’un saccage en règle et d’une tentative d’intimidation. « Nous ne savons pas ce qu’ils cherchaient mais ils ont laissé des petits détails à interpréter », continue-t-il. Ainsi, une photo d’enfants palestiniens au pied de la tour Eiffel, lors de leur visite à Paris dans le cadre d’une action de l’association, a été déchirée en deux : une partie a été retrouvée bien en évidence dans les locaux alors que la seconde partie demeure introuvable.
Plus étrange, les visiteurs nocturnes ont laissé sur une imprimante du bureau un bulletin d’information de l’ONG. Daté de 1997, ce bulletin a été ressorti des archives par leurs soins. Il avait été adressé aux membres du CBSP, pour faire état d’un acte d’intimidation qui avait eu lieu dans les anciens locaux, rue des Rodier, à Paris. A l’époque, des individus avaient fait irruption dans le bureau du directeur et agressé physiquement ce dernier avant de saccager les locaux avec des inscriptions telles que : des étoiles de David et les lettres GSC pour Groupe Sioniste de Combat. Les agresseurs n'avaient pas été retrouvés.
Aujourd’hui encore, les principaux suspects restent les associations et ligues juives, qui accusent l’ONG de financer le Hamas et des activités terroristes. « Nous sommes en 2011 et cela continue », regrette M. Benderbal. « C’est très grave. Il faut dire que la France a un droit de regard légitime sur nos activités. Nous travaillons en toute transparence et nous aspirons à le faire en toute sérénité. » Pour finir, M. Benderbal affirme que « les locaux ont été remis en état, nous pouvons continuer notre action ».
Lire aussi :
CBSP : « Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout de notre mission »
Le saccage des locaux du CBSP à Paris
Mouloud Bouzidi (CBSP), de retour de la Flottille pour Gaza : « Nous sommes des humanitaires, pas des politiques »
Le CBSP, une ONG française au secours du peuple de Palestine
Flottille de Gaza : les associations appellent à manifester samedi
Objectif Gaza : une Flottille pour la liberté
« Gaza-Strophe » sur grand écran le 16 mars
Gaza Freedom March : un succès malgré tout
CBSP : « Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout de notre mission »
Le saccage des locaux du CBSP à Paris
Mouloud Bouzidi (CBSP), de retour de la Flottille pour Gaza : « Nous sommes des humanitaires, pas des politiques »
Le CBSP, une ONG française au secours du peuple de Palestine
Flottille de Gaza : les associations appellent à manifester samedi
Objectif Gaza : une Flottille pour la liberté
« Gaza-Strophe » sur grand écran le 16 mars
Gaza Freedom March : un succès malgré tout