Affiche de campagne contre les jeux olympiques de Pékin menée par Reporters sans frontières
"Vous allez manger avec des baguettes avec le président chinois, Hu Jintao. Je vous souhaite bon appétit ! Quand vous rédigerez votre autobiographie, vous regretterez ce que vous avez fait. C’est une honte, c’est minable d’aller à l’ouverture des Jeux olympiques", a lancé hier jeudi 10 juillet le leader des Verts européens Daniel Cohn-Bendit au président Nicolas Sarkozy. Ce dernier effectuait au Parlement européen son premier déplacement en tant que président en exercice de l'Union européenne, afin d'y présenter aux eurodéputés les priorités de la présidence française. Daniel Cohn-Bendit arborait par ailleurs le tee-shirt de Reporters sans frontières sur lequel les anneaux olympiques sont menottés.
"Chacun a le droit d’avoir un regard sur la meilleure façon" de défendre les droits de l'Homme, lui a répondu le président, précisant qu'il avait eu "l'accord de tous" les dirigeants européens et qu'il n'était pas possible de "boycotter un quart de la population mondiale".
"Il y a des choses que je ne dirai pas à la Chine parce que la Chine doit être respectée, mais il y a des choses que la Chine ne doit pas dire aux pays européens", a ajouté M. Sarkozy, faisant ainsi référence à la mise en garde effectuée mercredi par l'ambassadeur de Chine à Paris contre une éventuelle rencontre entre Nicolas Sarkozy et le Dalaï-lama. "Ce n'est pas à la Chine de fixer mon agenda et mes rendez-vous", lui a répondu le président de la République.
"Chacun a le droit d’avoir un regard sur la meilleure façon" de défendre les droits de l'Homme, lui a répondu le président, précisant qu'il avait eu "l'accord de tous" les dirigeants européens et qu'il n'était pas possible de "boycotter un quart de la population mondiale".
"Il y a des choses que je ne dirai pas à la Chine parce que la Chine doit être respectée, mais il y a des choses que la Chine ne doit pas dire aux pays européens", a ajouté M. Sarkozy, faisant ainsi référence à la mise en garde effectuée mercredi par l'ambassadeur de Chine à Paris contre une éventuelle rencontre entre Nicolas Sarkozy et le Dalaï-lama. "Ce n'est pas à la Chine de fixer mon agenda et mes rendez-vous", lui a répondu le président de la République.