Sur 239 personnes sans-papiers présents à Cachan, 231 auront depuis été régularisées, selon France Terre d'Asile. "Cachan a marqué le début de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy", estime Pierre Henry, président de France Terre d'Asile, qui ajoute, faisant référence au cas du jeune Russe décédé en suivant son père qui fuyait la police à Amiens : "Je ne comprends pas pourquoi cette voie d'apaisement n'est pas recherchée aujourd'hui". Pour Pierre Henry, "l'intégration, ce n'est pas une injonction mais un processus plus ou moins long".
Majoritairement Ivoiriens, Maliens ou Maghrébins, les squatteurs de Cachan comptaient des centaines de femmes, d'enfants et d'hommes munis de titres de séjours ou sans-papiers. Et c'est un peu avant 9 heures ce matin du 17 août 2006 que les forces de l'ordre, armés de pieds-de-biche et de béliers, investissent le squat et le bâtiment F de la cité universitaire. Quelques 500 personnes sont alors présentes dans l'immeuble. Une partie d'entre eux sera évacuée vers des hôtels meublés. Mais refusant d'être séparés, les squatteurs restants, soit près de 200 personnes, érigent un campement de fortune dans la rue, sous la pluie.
Le député-maire de Cachan, Jean-Yves Le Bouillonnec, leur propose alors "provisoirement" le gymnase municipale. Ils y resteront deux mois, accompagnés de manifestations de personnalités, d'acteurs, etc. Pour Jean Frouin, de la Ligue des Droits de l'Homme, "Cachan était devenu une affaire nationale qui a contraint le gouvernement à faire quelque chose".
En octobre de la même année, le ministère de l'Intérieur, occupé alors par Nicolas Sarkozy, demande à la Licra et à SOS-Racisme de jouer les médiateurs. France Terre d'Asile se proposera aussi en médiateur. Dans la nuit du 11 au 12 octobre 2006, le squat est évacué après qu'un accord ait été trouvé : les squatteurs seront hébergés temporairement et les sans-papiers verront leurs dossiers ré-examinés.
Le député-maire de Cachan, Jean-Yves Le Bouillonnec, leur propose alors "provisoirement" le gymnase municipale. Ils y resteront deux mois, accompagnés de manifestations de personnalités, d'acteurs, etc. Pour Jean Frouin, de la Ligue des Droits de l'Homme, "Cachan était devenu une affaire nationale qui a contraint le gouvernement à faire quelque chose".
En octobre de la même année, le ministère de l'Intérieur, occupé alors par Nicolas Sarkozy, demande à la Licra et à SOS-Racisme de jouer les médiateurs. France Terre d'Asile se proposera aussi en médiateur. Dans la nuit du 11 au 12 octobre 2006, le squat est évacué après qu'un accord ait été trouvé : les squatteurs seront hébergés temporairement et les sans-papiers verront leurs dossiers ré-examinés.