Le Premier ministre Tony Blair doit présenter au parlement, la première phase d’un nouveau calendrier de retrait des troupes britanniques d'Irak prévoyant le retour de 1.500 soldats dans plusieurs semaines, selon la BBC et le journal britannique The Sun.
Selon la presse britannique, il est prévu que 3.000 soldats anglais quitteraient le sud de l'Irak d'ici fin 2007, si la situation de sécurité y est assurée. Le Guardian précique que le Premier ministre doit annoncer mercredi le retrait de 1.000 hommes d'Irak d'ici au début de l'été et que toutes les troupes britanniques quitteraient le pays d'ici fin 2008.
Le porte-parole de M. Blair a cependant refusé de faire le moindre commentaire sur ces informations. Un responsable gouvernemental a toutefois confirmé à l'Associated Press sous couvert de l'anonymat que Tony Blair ferait effectivement une déclaration sur la situation des forces britanniques en Irak.
Le nombre de soldats britanniques présent sur le territoire irakien se monte à 7.100. La Grande-Bretagne est donc le deuxième plus gros fournisseur de troupes de la coalition internationale en Irak, derrière les Etats-Unis. Les soldats britanniques sont principalement déployés dans la région de Bassorah, dans le sud du pays. Depuis l'invasion de l'Irak en mars 2003, l'armée britannique a perdu 132 de ses soldats.
L'annonce de ce possible retrait fait contre courrant au président américain George W. Bush qui a annoncé en janvier l'envoi de 21.500 hommes supplémentaires en Irak.
Selon la presse britannique, il est prévu que 3.000 soldats anglais quitteraient le sud de l'Irak d'ici fin 2007, si la situation de sécurité y est assurée. Le Guardian précique que le Premier ministre doit annoncer mercredi le retrait de 1.000 hommes d'Irak d'ici au début de l'été et que toutes les troupes britanniques quitteraient le pays d'ici fin 2008.
Le porte-parole de M. Blair a cependant refusé de faire le moindre commentaire sur ces informations. Un responsable gouvernemental a toutefois confirmé à l'Associated Press sous couvert de l'anonymat que Tony Blair ferait effectivement une déclaration sur la situation des forces britanniques en Irak.
Le nombre de soldats britanniques présent sur le territoire irakien se monte à 7.100. La Grande-Bretagne est donc le deuxième plus gros fournisseur de troupes de la coalition internationale en Irak, derrière les Etats-Unis. Les soldats britanniques sont principalement déployés dans la région de Bassorah, dans le sud du pays. Depuis l'invasion de l'Irak en mars 2003, l'armée britannique a perdu 132 de ses soldats.
L'annonce de ce possible retrait fait contre courrant au président américain George W. Bush qui a annoncé en janvier l'envoi de 21.500 hommes supplémentaires en Irak.
Blair informe Bush
Tony Blair a toutefois affirmé dimanche que Washington n'avait pas fait pression sur ses alliés pour qu'ils maintiennent leur contingent sur le terrain. Le Premier ministre britannique a informé le président américain George W. Bush de sa décision de commencer un retrait des soldats britanniques déployés en Irak, a annoncé mardi le porte-parole du Conseil de la sécurité nationale américaine, Gordon Johndroe. Selon ce dernier, Tony Blair et George W. Bush se sont entretenus par vidéoconférence mardi matin et le chef de la Maison Blanche a estimé que la réduction du contingent britannique en Irak était « un signe de succès ».
« Ils ont discuté (du retrait britannique) ce matin au téléphone », a déclaré le porte-parole américain. « Nous considérons cela comme un succès », a indiqué M. Johndroe, ajoutant que la décision britannique est un signe du renforcement de la stabilisation en Irak. « Le président est reconnaissant du soutien des forces britanniques dans le passé et à l'avenir. Puisque le Royaume-Uni maintient une force solide dans le sud de l'Irak, nous sommes satisfaits que les conditions à Bassorah se soient suffisamment améliorées pour que l'on puisse transférer davantage de contrôle aux Irakiens », a estimé M. Johndroe. « Les Etats-Unis partagent le même objectif de remettre la responsabilité aux Forces de sécurité irakiennes et de réduire le nombre de soldats américains en Irak », a-t-il encore dit.
« Ils ont discuté (du retrait britannique) ce matin au téléphone », a déclaré le porte-parole américain. « Nous considérons cela comme un succès », a indiqué M. Johndroe, ajoutant que la décision britannique est un signe du renforcement de la stabilisation en Irak. « Le président est reconnaissant du soutien des forces britanniques dans le passé et à l'avenir. Puisque le Royaume-Uni maintient une force solide dans le sud de l'Irak, nous sommes satisfaits que les conditions à Bassorah se soient suffisamment améliorées pour que l'on puisse transférer davantage de contrôle aux Irakiens », a estimé M. Johndroe. « Les Etats-Unis partagent le même objectif de remettre la responsabilité aux Forces de sécurité irakiennes et de réduire le nombre de soldats américains en Irak », a-t-il encore dit.
Opinion publique
Allié de longue date de George W. Bush sur le dossier irakien, qui a terni son bilan en matière de politique internationale, Tony Blair doit également composer avec la volonté de l'opinion publique britannique et de son propre parti, le Labour, de voir les soldats quitter le plus vite possible l'Irak, où ils sont engagés depuis 2003.
Le locataire de Downing Street, qui a annoncé qu'il se retirerait avant la fin de l'année, avait affirmé le mois dernier qu'il n'entendait pas retirer les troupes d'Irak d'ici octobre, comme l'exigeait l'opposition, estimant qu'un tel geste serait « irresponsable ». Vivement critiqué depuis plusieurs mois par l’opinion publique britannique, Tony Blair est sur la sellette.
Le locataire de Downing Street, qui a annoncé qu'il se retirerait avant la fin de l'année, avait affirmé le mois dernier qu'il n'entendait pas retirer les troupes d'Irak d'ici octobre, comme l'exigeait l'opposition, estimant qu'un tel geste serait « irresponsable ». Vivement critiqué depuis plusieurs mois par l’opinion publique britannique, Tony Blair est sur la sellette.