Le troisième Congrès Mondial des imams et rabbins pour la Paix s'est achevé mercredi 17 décembre par l'annonce de la création d'un comité de suivi mais sans publication de déclaration commune, "trop compliquée à rédiger en si peu de temps", ont annoncé les organisateurs.
Ce Congrès s'est tenu à Paris au siège de l'Unesco (après Bruxelles et Séville), réunissant 85 participants (religieux et experts internationaux) venus de 23 pays, dont Israël, territoires palestiniens, Syrie, Liban, sur le thème "Israël-Palestine la sacralité de la paix".
C'était une réunion de "dialogue et de paix", a résumé devant la presse Alain Michel, directeur général de la fondation Hommes de parole et co-fondateur du Congrès des imams et rabbins pour la Paix. "La paix est notre objectif " et la conférence s'est appliquée à "concilier le spirituel et la réalité", a-t-il ajouté.
Les participants ont passé en revue tout ce qui les rassemble, tout ce qui dans les fondements de la religion invite à faire la paix et à se mettre "du côté de la justice" mais ils ont évidemment débordé sur la situation actuelle en Israël et dans les territoires palestiniens et sur la politique.
Au dernier moment, ils n'ont pas pu se mettre d'accord sur une déclaration commune, la discussion portant sur l'emploi des mots "occupation", "terrorisme", "kamikaze", etc. Les organisateurs assurent qu'un texte définitif et consensuel sera publié "dans les prochains jours".
Ils sont décidé de créer un comité réunissant des religieux juifs et musulmans qui assurera le suivi d'un congrès à l'autre. Il devrait se réunir une fois par mois. Ils ont également convenus d'élargir leur congrès aux chrétiens.
Interrogés sur le peu de résultats de ce 3e Congrès, les organisateurs répondent que le fait de se retrouver pour parler ensemble est déjà une chose positive. Les imams et rabbins ont " formellement condamné d'une seule voix toute violence commise au nom de Dieu " et estiment que la paix ne peut pas se faire sans les religieux.
Ce Congrès s'est tenu à Paris au siège de l'Unesco (après Bruxelles et Séville), réunissant 85 participants (religieux et experts internationaux) venus de 23 pays, dont Israël, territoires palestiniens, Syrie, Liban, sur le thème "Israël-Palestine la sacralité de la paix".
C'était une réunion de "dialogue et de paix", a résumé devant la presse Alain Michel, directeur général de la fondation Hommes de parole et co-fondateur du Congrès des imams et rabbins pour la Paix. "La paix est notre objectif " et la conférence s'est appliquée à "concilier le spirituel et la réalité", a-t-il ajouté.
Les participants ont passé en revue tout ce qui les rassemble, tout ce qui dans les fondements de la religion invite à faire la paix et à se mettre "du côté de la justice" mais ils ont évidemment débordé sur la situation actuelle en Israël et dans les territoires palestiniens et sur la politique.
Au dernier moment, ils n'ont pas pu se mettre d'accord sur une déclaration commune, la discussion portant sur l'emploi des mots "occupation", "terrorisme", "kamikaze", etc. Les organisateurs assurent qu'un texte définitif et consensuel sera publié "dans les prochains jours".
Ils sont décidé de créer un comité réunissant des religieux juifs et musulmans qui assurera le suivi d'un congrès à l'autre. Il devrait se réunir une fois par mois. Ils ont également convenus d'élargir leur congrès aux chrétiens.
Interrogés sur le peu de résultats de ce 3e Congrès, les organisateurs répondent que le fait de se retrouver pour parler ensemble est déjà une chose positive. Les imams et rabbins ont " formellement condamné d'une seule voix toute violence commise au nom de Dieu " et estiment que la paix ne peut pas se faire sans les religieux.