François Hollande et Laurent Fabius ne s'adressent plus la parole, et ce depuis l'éviction de l'ex premier ministre de la direction du parti socialiste. Ce dernier avait eu le tort de mener campagne pour le "non" au référendum sur la Constitution européenne, alors que le parti auquel il adhère, avec à sa tête François Hollande, militait activement pour le "oui".
Hier, lors de la présentation de leurs orientations devant les quelques 1800 militants parisiens, en vue du congrès du Mans, la parole a d'abord été donnée au premier secrétaire et député de Corrèze François Hollande, pour environ vingt minutes. Elle devait ensuite revenir à Laurent Fabius, pour enfin être donnée à deux représentants de petites motions. Vincent Peillon, porte parole du parti socialiste devait conclure et résumer les propos des intervenants. Venait ensuite une heure un quart de questions réponses, avant que les principaux intervenants reprennent la parole en sens contraire, en terminant donc avec les mots du premier secrétaire. Ce genre d'exercice et de débats au sein des fédérations socialistes ont lieu en ce moment dans toute la France, et ils devraient se conclure par un vote des militants, le 9 novembre, sur les motions présentées.
"Nous ne sommes pas le parti qui additionne toutes les revendications. Nous sommes le parti de la réforme. Nous devons dire la vérité", a ainsi martelé François Hollande, poursuivant dans une allusion directe à son rival Laurent Fabius en insistant sur le fait qu'il n'existe pas d'un côté "les accompagnateurs du libéralisme" et de l'autre des dirigeants qui seraient "par coup de chance devenus des transformateurs". Pourtant, le député de Corrèze a nié être "venu pour un duel, pas même une confrontation".
Quant à Laurent Fabius, lors de son intervention, dédaignant quelque peu son camarade rival et ses attaques, l'ex premier ministre a placé son discours dans la perspective de 2007 et de la présidentielle. Refusant -pour le moment, la confrontation, il a fustigé le gouvernement, n'oubliant pourtant pas de critiquer la motion de François Hollande, insistant sur le fait qu'elle ne traitait ni de l'extrême droite, ni de l'abrogation de l'essentiel des lois votées par la droite depuis 2002.
Comme l'a si bien précisé Vincent Peillon lors de sa conclusion, le PS n'a que faire d'un congrès -du Mans- "qui rajoute du désordre au désordre".
Hier, lors de la présentation de leurs orientations devant les quelques 1800 militants parisiens, en vue du congrès du Mans, la parole a d'abord été donnée au premier secrétaire et député de Corrèze François Hollande, pour environ vingt minutes. Elle devait ensuite revenir à Laurent Fabius, pour enfin être donnée à deux représentants de petites motions. Vincent Peillon, porte parole du parti socialiste devait conclure et résumer les propos des intervenants. Venait ensuite une heure un quart de questions réponses, avant que les principaux intervenants reprennent la parole en sens contraire, en terminant donc avec les mots du premier secrétaire. Ce genre d'exercice et de débats au sein des fédérations socialistes ont lieu en ce moment dans toute la France, et ils devraient se conclure par un vote des militants, le 9 novembre, sur les motions présentées.
"Nous ne sommes pas le parti qui additionne toutes les revendications. Nous sommes le parti de la réforme. Nous devons dire la vérité", a ainsi martelé François Hollande, poursuivant dans une allusion directe à son rival Laurent Fabius en insistant sur le fait qu'il n'existe pas d'un côté "les accompagnateurs du libéralisme" et de l'autre des dirigeants qui seraient "par coup de chance devenus des transformateurs". Pourtant, le député de Corrèze a nié être "venu pour un duel, pas même une confrontation".
Quant à Laurent Fabius, lors de son intervention, dédaignant quelque peu son camarade rival et ses attaques, l'ex premier ministre a placé son discours dans la perspective de 2007 et de la présidentielle. Refusant -pour le moment, la confrontation, il a fustigé le gouvernement, n'oubliant pourtant pas de critiquer la motion de François Hollande, insistant sur le fait qu'elle ne traitait ni de l'extrême droite, ni de l'abrogation de l'essentiel des lois votées par la droite depuis 2002.
Comme l'a si bien précisé Vincent Peillon lors de sa conclusion, le PS n'a que faire d'un congrès -du Mans- "qui rajoute du désordre au désordre".