Pour Nathalie Griesbeck, députée européen, le rapprochement des associations musulmanes de Metz est la condition du succès pour la future mosquée.
Cinq associations musulmanes, dont trois turques, viennent de concrétiser le projet de construction d’une future Grande Mosquée intercommunautaire à Metz (Moselle). S’il ressemble, en partie, à une énième initiative s’efforçant de répondre aux besoins des musulmans, le projet a néanmoins l’originalité de rassembler différentes associations et organisations religieuses.
Parmi elles figurent l’association turco-islamique proche du DITIB, l’association Amitié et la communauté islamique du Milli Görüs (CIMG), peu enclines à travailler ensemble. Habituellement, chaque tendance essayait d’avoir sa propre mosquée, autant pour des considérations linguistiques (la langue des prêches), juridiques (différentes écoles) qu’identitaires, la mosquée assumant aussi des fonctions de transmission culturelle.
Chargée du projet, l’Union des associations cultuelles et culturelles des musulmans de Metz (UACM), créée récemment, a tenu une réunion d’information le 23 janvier dernier, en présence de deux députés européens, Nathalie Griesbeck et Denis Jacquat. Pour ce dernier, qui siège par ailleurs au conseil municipal de la ville de Metz depuis 1977, c’est « un grand pas » que viennent d’effectuer les musulmans messins. Ce projet « répond à une vieille demande », rappelle la présidente de l’UACM, Djamila El Brahimi, une infirmière d’origine marocaine, qui se félicite de la création de l’association.
Pour répondre à l’accroissement des pratiques religieuses, les associations des différentes mosquées de la ville allaient voir le maire, chacune de leur côté, pour demander un soutien financier ou des autorisations pour un agrandissement de leurs locaux. Mais « la mairie nous demandait de nous regrouper avec d’autres structures », rappelle le président de l’association turco-islamique, Haydar Sahin, qui se présente comme l’initiateur du projet. Pour Ibili Güngör, âgé de 34 ans et vice-président de l’association Milli Görüs, c’est grâce aux jeunes que ce projet de construction de mosquée intercommunautaire a pu voir le jour. « Depuis que les dirigeants ont changé et que la jeunesse a pris un peu la direction des moquées, le dialogue a bien avancé », avoue-t-il.
Parmi elles figurent l’association turco-islamique proche du DITIB, l’association Amitié et la communauté islamique du Milli Görüs (CIMG), peu enclines à travailler ensemble. Habituellement, chaque tendance essayait d’avoir sa propre mosquée, autant pour des considérations linguistiques (la langue des prêches), juridiques (différentes écoles) qu’identitaires, la mosquée assumant aussi des fonctions de transmission culturelle.
Chargée du projet, l’Union des associations cultuelles et culturelles des musulmans de Metz (UACM), créée récemment, a tenu une réunion d’information le 23 janvier dernier, en présence de deux députés européens, Nathalie Griesbeck et Denis Jacquat. Pour ce dernier, qui siège par ailleurs au conseil municipal de la ville de Metz depuis 1977, c’est « un grand pas » que viennent d’effectuer les musulmans messins. Ce projet « répond à une vieille demande », rappelle la présidente de l’UACM, Djamila El Brahimi, une infirmière d’origine marocaine, qui se félicite de la création de l’association.
Pour répondre à l’accroissement des pratiques religieuses, les associations des différentes mosquées de la ville allaient voir le maire, chacune de leur côté, pour demander un soutien financier ou des autorisations pour un agrandissement de leurs locaux. Mais « la mairie nous demandait de nous regrouper avec d’autres structures », rappelle le président de l’association turco-islamique, Haydar Sahin, qui se présente comme l’initiateur du projet. Pour Ibili Güngör, âgé de 34 ans et vice-président de l’association Milli Görüs, c’est grâce aux jeunes que ce projet de construction de mosquée intercommunautaire a pu voir le jour. « Depuis que les dirigeants ont changé et que la jeunesse a pris un peu la direction des moquées, le dialogue a bien avancé », avoue-t-il.
Une femme présidente
Le même projet a déjà été proposé maintes fois auparavant, mais sans résultats. « Aujourd’hui, on pose la question à des responsables qui sont nés ici, qui ont été scolarisés en France, donc qui réfléchissent déjà différemment », assure Ibili Güngör. D’ailleurs « les problèmes (entre le Milli Görüs et le DITIB) n’existent plus localement », fait-il remarquer. Aujourd’hui, « tous travaillent dans le même état d’esprit », se félicite la présidente de l’UACM, ajoutant que « notre maître mot, c’est l’union ».
Le fait que ce soit une femme qui préside l’association est un élément très novateur dans les communautés musulmanes. D’autant plus que cette présidence a été proposée à Djamila El Brahimi. Pour Ibili Güngör, porte-parole de l’UACM, le changement des mentalités provoqué par l’arrivée des nouvelles générations, avec lesquelles « le dialogue est beaucoup plus facile », permet ce type d’initiative.
Le fait que ce soit une femme qui préside l’association est un élément très novateur dans les communautés musulmanes. D’autant plus que cette présidence a été proposée à Djamila El Brahimi. Pour Ibili Güngör, porte-parole de l’UACM, le changement des mentalités provoqué par l’arrivée des nouvelles générations, avec lesquelles « le dialogue est beaucoup plus facile », permet ce type d’initiative.
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