François Hollande, premier secrétaire du parti socialiste
"On ne peut pas dire: 'on va rétablir les 35 heures'. Il faut réfléchir sur la durée du travail sur toute la vie" a déclaré hier soir le premier secrétaire du Parti socialiste lors d'un dîner avec la presse à la veille de l'ouverture de l'université d'été du PS.
Pour M. Hollande, "la France, globalement, doit travailler plus, mais en s'organisant autrement" car malgré tout "en période de chômage de masse, les 35 heures ont été un instrument efficace" car elles "ont permis de créer des emplois qui n'auraient pas existé autrement".
Même s'il a déjà prévu son départ de la tête du Parti socialiste et que la grande majorité des "éléphants" ont, pour une raison ou pour une autre, déserté l'université d'été de La Rochelle, François Hollande entend quand même mener le "rassemblement" des socialistes : " C'est le premier devoir de la rénovation politique" a-t-il estimé. "Indifférent" face aux critiques formulées à son égard, notamment celles acerbes de Claude Allègre, François Hollande a appelé ses camarades à la "loyauté" et au "respect". "On peut critiquer, on peut vouloir changer le parti, rénover autant qu'il est possible. Mais on doit respecter le parti, respecter ses décisions, respecter ses instances, respecter ses lieux" a-t-il déclaré.
Le Premier secrétaire du PS a par ailleurs estimé qu'il fallait "aller jusqu'au bout dans l'explication de la défaite" pour "en tirer toutes les conclusions". "Si nous n'avons pas su convaincre nos concitoyens, c'est peut-être parce qu'une part de nos réponses n'était pas ce qu'ils voulaient entendre, c'est peut-être parce que nous n'avons pas été suffisamment précis, concrets, suffisamment mobilisateurs" a-t-il ajouté.
Pour M. Hollande, "la France, globalement, doit travailler plus, mais en s'organisant autrement" car malgré tout "en période de chômage de masse, les 35 heures ont été un instrument efficace" car elles "ont permis de créer des emplois qui n'auraient pas existé autrement".
Même s'il a déjà prévu son départ de la tête du Parti socialiste et que la grande majorité des "éléphants" ont, pour une raison ou pour une autre, déserté l'université d'été de La Rochelle, François Hollande entend quand même mener le "rassemblement" des socialistes : " C'est le premier devoir de la rénovation politique" a-t-il estimé. "Indifférent" face aux critiques formulées à son égard, notamment celles acerbes de Claude Allègre, François Hollande a appelé ses camarades à la "loyauté" et au "respect". "On peut critiquer, on peut vouloir changer le parti, rénover autant qu'il est possible. Mais on doit respecter le parti, respecter ses décisions, respecter ses instances, respecter ses lieux" a-t-il déclaré.
Le Premier secrétaire du PS a par ailleurs estimé qu'il fallait "aller jusqu'au bout dans l'explication de la défaite" pour "en tirer toutes les conclusions". "Si nous n'avons pas su convaincre nos concitoyens, c'est peut-être parce qu'une part de nos réponses n'était pas ce qu'ils voulaient entendre, c'est peut-être parce que nous n'avons pas été suffisamment précis, concrets, suffisamment mobilisateurs" a-t-il ajouté.
Lors de son discours devant les patrons du MEDEF hier jeudi, le président de la république Nicolas Sarkozy a pour sa part lancé à l'intention des socialistes : "Au fond, peut-être que je suis celui qui sait le mieux exploiter les richesses humaines du Parti socialiste. Ils ont des gens très bien, ils ne les utilisent point. Dans une autre vie, je pourrais peut-être faire directeur des ressources humaines".
"On n'attend pas de lui qu'il soit un DRH, on attend de lui qu'il soit un chef d'équipe efficace, cohérent et sérieux. Les problèmes que vivent les Français sont suffisamment sérieux pour qu'un président de la République s'épargne ce genre d'ironie" lui a répondu son ancienne rivale durant la présidentielle, Ségolène Royal.
"On n'attend pas de lui qu'il soit un DRH, on attend de lui qu'il soit un chef d'équipe efficace, cohérent et sérieux. Les problèmes que vivent les Français sont suffisamment sérieux pour qu'un président de la République s'épargne ce genre d'ironie" lui a répondu son ancienne rivale durant la présidentielle, Ségolène Royal.