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je suis pas sûre que ce soit si net.
Nombreux sont les musulmans convertis ont été attirés d'abord par le côté social de l'islam, il ne s'agit pas tjrs d'une démarche de recherche personnelle d'identité mais parfois d'un phénomène de recherche d'appartenance à un groupe. Et de l'autre côté, on retrouve chez bcp de musulmans "de naissance" une quête individuelle visant à "faire le tri" entre le religieux et le culturel/traditionnel pour arriver à un rapport "privatisé et émotionnel" avec l'islam, pour reprendre l'expression que vous citer.
Mais c'ets évident que ce phénomène d'individualisation religieuse est une tendance de fond chez les musulmans, convertis ou non, comme partout ailleurs. Le regain d'intérêt pour la spiritualité pure (la vraie spiritualité se vivant en société) en est une illustration.
je suis pas sûre que ce soit si net.
Nombreux sont les musulmans convertis ont été attirés d'abord par le côté social de l'islam, il ne s'agit pas tjrs d'une démarche de recherche personnelle d'identité mais parfois d'un phénomène de recherche d'appartenance à un groupe. Et de l'autre côté, on retrouve chez bcp de musulmans "de naissance" une quête individuelle visant à "faire le tri" entre le religieux et le culturel/traditionnel pour arriver à un rapport "privatisé et émotionnel" avec l'islam, pour reprendre l'expression que vous citer.
Mais c'ets évident que ce phénomène d'individualisation religieuse est une tendance de fond chez les musulmans, convertis ou non, comme partout ailleurs. Le regain d'intérêt pour la spiritualité pure (la vraie spiritualité se vivant en société) en est une illustration.
Merci à R. Id Yassine pour ce bel effort de recherche, qui ouvre à une réflexion sereine. Je viens à la suite des remarques de Sunny, poser la question d'une "identification à l'Islam toujours plus évanescente". En effet je me demande si la diversité identitaire constituant la communauté musulmane actuelle n'est pas au contraire la redéfinition en substance d'un Islam capable de s'ouvrir aux risques, à la vivacité de la nature de l'humain, à ses richesses et aux capacités réelles sur lesquelles nous aurons à être jugés. Cette recomposition implique des contradictions, comme vous l'avez très bien fait apparaître, mais de cette difficulté naît une force : le discours religieux n'est plus fondé à couvrir hypocritement des agissements immoraux. Telle est la vertu de la liberté... plus ou moins belle, mais toujours exigeante en science et en droit, et profondément réaliste.
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