as Salam 'alaykoum

Chaque année, lors de l'Aïd al kabir, on nous dit que le problème l'abattage des moutons est réglé et chaque année sont publiées les lamentations des (ir)responsables de la communauté musulmane.

La question est : de qui relève la responsabilité de l'abattage rituel des moutons de l'Aïd al Kabir ?
Réponse : du demandeur, soit la communauté qui souhaite y procéder et doit donc prendre en charge la totalité des coûts liés à une pratique qu'elle seule préconise.

Est-ce que les chinois demandent l'aide de l'Etat pour leurs fêtes du Nouvel an ? Est-ce que les Catholiques demandent l'aide de l'Etat pour la Pâque, idem pour les Juifs à Pessah, les Bouddhistes pour la fête du riz, où les Témoins de Jéhovas lors de leurs grands meetings

Alors pourquoi monsieur Amar Lasfar, président du CRCM Nord-Pas-de-Calais, dit-il : « Le sacrifice de l'Aïd est un dispositif technique que l'Administration doit prendre en charge. Cela relève de la responsabilité de l'État »,

Non, l'Etat Français ne se doit que de vérifier la conformité à la Loi ; vérifier que de bonnes pratiques sont utilisées en matière d'hygiène, de sécurité, d'humanité vis à vis des animaux et de préservation de l'environnement. Le reste est à la charge exclusive des demandeurs : les musulmans.

Sur un autre chapitre on aurait bien aimé savoir pourquoi les petits centres d'abattagent ferment. Ne serait-ce pas parce que le reste de l'année ils ne fonctionnent pas et que le coût de leur entretient ne saurait s'amortir avec une utilisation sur un seul jour, celui de l'Aïd ?
Cette remarque est valable pour les centres mobiles : qui va investir quelque 1.000.000 € pour l'achat d'un véhicule s'il ne servirait qu'une fois l'an ?

Enfin soyons sérieux, et je prend à témoin des producteurs de mouton : peut-on avoir un mouton de qualité pour 150 € La réponse des paysans est non. Même un chien coûte plus cher. Alors croyez vous que le Dieu Unique soit satisfait qu'on lui offre en sacrifice un animal à bas prix ? Il semblerait qu'il serait bon de rappeler que c'est en son nom que la communauté musulmane fête l'Aïd al kabir. DAns la Sourate al baqarah il est dit que la vache soit : mou-SaLaMat, soit parfaite, dénuée d'imperfection. Au fait : mouSaLaMat, mais cela est l'explication de mou-SLim, qui n'en déplaise n'a jamis signifié musulman, néologisme francophone du XVII° siècle, ni Soumis comme je l'ai moi-même crû ; mais Parafait. Un mouslim (mot arabe) se doit d'être celui qui recherche la Perfection dont le Prototype est le Dieu lui-même Qui est Parfait.

chayR.