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Aïd à Bruxelles:quand la ville s'investit dans l'organisation de l'abattage

 sekala
Dimanche 14 Décembre 2008

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La fête de l'Aïd-el-Kébir a tourné au vinaigre, hier, à Sommeval, avec la découverte d'un abattoir clandestin improvisé dans la cour d'une ferme.
Vers midi, lorsque les gendarmes et les services vétérinaires déboulent chez l'éleveur, la terre est rouge sang.
À l'arrière de l'exploitation, vingt et un agneaux viennent d'être sacrifiés à même le sol. Les têtes jonchent le terrain. Les carcasses dépouillées sont là. Plus loin, c'est la tripaille qui est déposée.
Certes, au bled, ça se passe comme ça. Dans chaque village, le jour de l'Aïd-el-Kébir, chaque famille sacrifie à la tradition en égorgeant rituellement un agneau pour le partager en famille et avec les pauvres. Mais, en France, la législation réglemente les conditions d'abattage et de transport des animaux, à partir du moment où il y a commerce.
Les dix-sept personnes qui se trouvent sur place sont donc entendues par les gendarmes. Le commandant Morvan, de la compagnie de Troyes, les unités de Bouilly et d'Ervy-le-Châtel et l'équipe du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie sont mobilisés.
Embarrassés par cette découverte qui gâche leur fête et les prive du repas de l'Aïd, les clients ont du mal à reconnaître qu'il vient d'y avoir commerce. On sait simplement que la viande devait être acheminée à Troyes pour faire le bonheur des familles.
Hier, les carcasses des agneaux sont restées sur place et ont été rendues impropres à la consommation, en attendant leurévacuation vers un site d'équarrissag

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