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 francois.carmignola@gmx.com
Samedi 18 Mai 2019

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Excellente et presque complète description.

Si on peut laisser de coté le premier commentaire, exemple hélas typique de la transformation de faits presque certains (les manipulations des services algériens) en négationnisme inacceptable, il faut admettre que le GIA, et aussi l'Etat Islamique restent plutôt du coté sunnite de la discorde originelle.

Attribuer le djihadisme contemporain au kharidjisme ou à l'azraquisme est ainsi un peu tendancieux: comme si on pouvait complètement se dédouaner de ce qui est par ailleurs mentionné mais sans la sévérité nécessaire: la profonde décadence spirituelle et religieuse de ce qui aurait pu s'opposer à cela.

Cela sans parler de l'explosion culturelle d'un monde qui s'est cru moderne et qui réalise son incapacité à entrer dans le monde globalisé.

Il faut aussi noter que le kharidjisme avait un bon fond, du moins au départ: car la violence qui se manifesta directement et au combien entre chiite et sunnites, déconsidéra tout de même l'islam lui même dans son ensemble. Déplorer la discorde était légitime, et le reste,car l'oecuménisme en ces matières est toujours parfaitement inexistant, tu parles...

Le choix d'un islam divisé et donc d'une de ses parties est il d'actualité ? Les guerres en cours semblent le montrer.