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 François CARMIGNOLA
Vendredi 11 Novembre 2016

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Toute la question est de caractériser ou non comme "raciste" la désapprobation de ce signe extérieur là d'appartenance. D'abord dans l'enceinte d'établissement d'enseignement publics, de la part de mineures, il s'agit du refus d'une certaine autorité, celle nécessaire à cet enseignement public là. Cela est réglé par la loi et on a le droit de le déplorer, mais c'est la loi.
Ensuite dans la vie de tous les jours. L'exclusion implicite effective (pourquoi le nier) qu'entraine cette expression là de soi même n'est pas que raciste, ou ennemie des religions. Elle exprime étrangement un dégout (qui, ressenti, explique d'ailleurs l'interprétation raciste de la réticence). Dégout pour l'humiliation volontaire (ce dégout là est celui qu'on éprouva au siècle précédent pour toutes les soutanes), mais aussi pour une croyance étrange: la même pratique serait donc à la fois signe de liberté intérieure (chez nous ou chez eux) et d'oppression extérieure (chez eux ou chez nous).

Comme si (pardon, là je crois que je dérape) la croix gammée pouvait symboliser la liberté (après tout, on a bien le droit d'avoir pris un drapeau à l'ennemi), comme si on pouvait être un "nazi modéré".
Mais cela ce sont les sentiments qui traversent l'esprit de gens qui observent un mouvement social vieux de 14 ans, soudain, inconnu jusqu'alors et dont les raisons restent mystérieuses.