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Cultivons la transparence

 AUGKAM
Dimanche 11 Décembre 2005

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"...l’auteur s’exprime en usant d’un pseudonyme, et pourquoi ne fait-il pas preuve d’un peu de courage en affichant son identité comme il affiche ses positions ?
A ma connaissance, les femmes et les hommes qui ont marqué leur temps ont eu un premier courage qui est celui d’assumer pleinement leurs avis et positions et non d’avancer en catimini à travers des pseudonymes."

Fouad Alaoui, secrétaire Général de l'UOIF ,

Je vous félicite beaucoup pour votre réaction à l'écrit de « Ibrahim Ben Ammar ». Vous parlez très bien, et vous avez raison d'avoir tort. Tout ce passe au regard de votre texte comme si vous êtes dans l'oubli du rôle du pseudonyme. Ce dernier n'est pas toujours une pratique subversive, une fausse signature. « jamais peut-être le pseudonyme ne s’est épanoui dans le jardin des lettres plus largement et plus librement qu’aujourd’hui".On est conséquemment en droit de se demander à quoi peuvent servir tous ces masques qui, dans les faits, ne masquent rien. Mensonges honnêtes de certains individus?
En vérité ces « mensonges honnêtes » ne sont pas l'expression d’une difficulté, pour les auteurs, à assumer leur statut. Ils sont au contraire les gages de la bonne santé du champ d'expression.