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De la nécessité du débat interne
Notre cher penseur que Dieu rétribue pour nous et pour notre religion, nous enseigne que la foi est une affaire privée et que nul ne doit y interférer. Seulement, le constat est que c'est le manque de ce sentiment sublime par lequel notre Dieu rétribue les sincères qui fait qu'une confusion, un certain malaise et une sorte de chaos règnent dans le monde musulmans. La masse musulmane doit apprendre à différencier entre la connaissance qui est une chose et la foi qui en est une autre. On peut être un érudit en sciences religieuses, maître de conférances et écrivain, sans avoir la moindre goutte de foi dans son coeur. Or une évolution satisfaisante ne peut réussir qu'avec le mariage de ces deux éléments, coyance et science. Celle-là sans celle-ci conduit au fanatisme et celle-ci sans celle-là mène à l'orgueil et à l'arrogance. La science sans foi produit, comme dit le texte, ces musulmans de culture dont quelques uns et ils ne sont rares, défendent la laïcité autant qu'il détestent les religions. La foi sans science donne des fanatiques haineux qui finissent à faire la guerre à leur propres frères. Exemple des érudits: les orientalistes. Exemple des fanatiques: le terrorisme.
Pourquoi la foi toute seule ne donne pas de résultat fructueux? Une fois goûtés les charmes de la foi, il faut tout faire pour la garder. Un auto-contrôle rigoureux de sa conduite vis-à-vis de Dieu. Il suffit de quelques fautes et vous voilà privé de votre état paradisiaque, seul élément qui poutant, vous faisait sentir réellement l'existence de Dieu. Ce contrôle ne peut se faire sans science. L'érudition ne faisant appel qu'à la raison ne mène que rarement aux résultats fructueux, tellement hypnotisée par les apparences des techniques materialistes.
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