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Discriminations : le combat des chibanis face à la SNCF continue

 Linni
Samedi 20 Mai 2017

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Déjà rien que le commentaire douteux des avocats de la SCNF à savoir: 'Ces salariés, des « indigènes du rail », n'avaient « qu'une très faible chance, y compris s'ils avaient bénéficié des règles statutaires, d'arriver à une position cadre »' sont totalement scandaleux et encore plus en 2017. Il est regrettable que la discrimination ait encore de longs jours devant elle, avec une telle attitude.

La SNCF au lieu d'admettre que ces pauvres salariés ont bel et bien été exploités de la pire manière qu'il soit, sans aucune autre forme de reconnaissance du simple fait de leur origine. Au lieu de déplorer qu'effectivement à l'époque les mentalités étaient plus réfractaires à la diversité et donc d'accepter de dédommager ses anciens salariés à juste titre, elle ne fait que confirmer que la mentalité de la SNCF n'a hélas pas tant évolué que ça, et c'est pour le moins affligeant.
Si la SCNF a été condamnée dans la quasi-totalité des dossiers en première instance, ce n'est certainement pas par hasard!!

Enfin, si la SNCF estime que les dédommagements exigés sont disproportionnés, elle peut toujours essayer de faire preuve d'empathie en se mettant à la place de ces retraités, une fois n'est pas coutume. Car n'oublions tout de même pas que ces retraités ont dû faire appel au service d'une avocate, et ce n'est pas gratuit en plus d'être assez long en procédure. De plus, si on considère les préjudices subis non négligeables de même que le mépris dont elles été victimes des années durant et qui perdure encore, peut-on vraisemblablement s'offusquer qu'elles réclament une telle somme?!