|
Don d’organes : pourquoi les familles sont appelées à se positionner dès le 1er janvier 2017
Donner ses organes après sa mort, une belle façon d'être utile une dernière fois. La situation est regrettable en France et ces plus de 500 morts, nous en sommes probablement tous un peu responsables car au vieillissement il faut ajouter ceux qui ont déjà été greffés par le passé et qui doivent trouver un nouvel organe au bout de quelques années : mécaniquement, ces gens qui ne décèdent pas viennent augmenter le nombre des demandeurs 8 ou 10 ans plus tard... Alors tous les organes de nos proches que nous laissons la terre avaler, vaincus que nous sommes par le peine de perdre un proche, font qu'il n'y a en réalité par vraiment de position neutre sur le sujet : on est pour ou contre, on ne peut pas prétendre s'abstenir car ne rien décider c'est décider de la pire des façons.
Sans même aller jusqu'au décès, refuser à quelqu'un de regagner une certaine qualité de vie, lui permettre de sortir seul par exemple, ne doit-il pas être un but que doit poursuivre celui qui prétend rechercher la Face de son Seigneur?
Alors bien sûr, l'absence de réflexion même primaire qui préside aux destinées des mondes musulmans aboutit a des conclusions froides comme celle de Raouf pour qui "le don d'organes est haram en Islam", conclusions qui font de la vie de certains une épreuve inutile. J'ai à ce sujet en tête l'exemple d'une cousine au pays qui à moins de 50 ans vit depuis des années avec une bouteille d'oxygène dont de nouveaux poumons pourraient la débarrasser : aucun homme n'est à l'origine de ses poumons défectueux et on pourrait croire que notre espèce est innocente de sa situation mais ne nous salissons nous pas volontairement en prétendant qu'une solution qui a fait ses preuves est refusée par la religion?
Dieu sait.
|
|
Recevez le meilleur de l'actu
|
|
|
copyright © 2002-2024 Saphirnews.com - ISSN 2497-3432 - tous droits de reproduction et représentation réservés et strictement limités - Déclaration Cnil n° 1139566
|