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Eddine, 25 ans : « Il y a un conflit en moi, je suis déchiré entre deux mondes totalement opposés » muhammad
Eddine pose implicitement que l'Islam est absent de Paris et se decrit comme une victime du milieu. C'est un peu trop facile : n'y a t il pas des mosquees a Paris ? Ne peut-il faire la priere dans son studio ? Si l'Islam pour lui existe parce que lie aux relations sociales et non par la foi, alors le resultat est evident. S'il veut se marier qu'il se depeche de finir ses etudes et qu'il soit patient, car Dieu est avec les patients.
Smyr
Bonjour
Alors que CE JEUNE se posent deja pas de questions, on lui demande d'en Rajouter une couche ?!?!?.... Eddine, faut vraiment te poser Et faire le point sur toi meme Et tes environnements ( Paris/province, étude/amour, famille/femme, religion...) Saches que certaines choses ne Sont pas incompatibles. Penses Tu vraiment te concentrer sur tes etudes en te mettant avec une fille qui ne sera pas accepte par ta famille!?!? A mon Avis, Fais le point avec cette JEUNE fille pour savoir si vous etes sur la meme longueur d'onde, Et si OUI parles en a tes parents, on ne sait jamais ( quelques duaas Et salat Istikhala pourront surement t'aider a faire le Bon choix). Ne restes surtout pas figer dans cette situation de reflexion Et de doutes, il faut agir Et adviendras CE qui adviendras. Ne te mets surtout pas les parents a dos, il faut toujours les ecouter sauf sils te demandent de faire un grand peche. Qu'Allah t'eclaire Et me pardonne si Mes conseils Sont mauvais. Salam alikoum mon frere saber
Selem arlecoum, je reviens sur le commentaire du frère "muhammad" que je trouve maladroit. Il faut de la science ou de la sagesse pour repondre !! Ce jeune musulman vivait dans un cocon protégé par le quotidien famillale, la présence du tuteur, son bon entourage etc... Quand l'épreuve lui vient de quitter et de changer de mode de vie, ca foie, ca croyance, ces habitudes, ces pratiques sont mise a mal. Tout a fait normal, c'est la que chacun d'entre nous doit faire face à son niveau et ces certitudes. Je dirai même personnelement que c'est mieux ainsi, car en fin de compte cela te permet d'apprendre qui tu es. il te reste plus qu'a faire le point sur l'epreuve que tu vis, faire face a tes faiblesses en prenant conscience de leur présence et au dela de cela y remedier en t'entourant de personnes de conféssion musulmanes afin de renouveler ta foie quotidiennement. Mais dans tout cela, ton erreure je pense, est que subit ton silence qui te rend faible, car ton devoir est de préché ta religion en disant ouvertement que ces habitudes ne sont pas mienne et interdite par ma religion tout en comprenant ces interdits pourquoi me sont ils interdit ?? etc... Celui qui ne prêche pas, sera préché indirectement par les habitudes des autres.
Un grand travail mon frère que je n'ai pu lire dans les commentaires ici. Que dieu t'aide et te soutienne. El Médina
Salam,
viens nous voir : http://www.saphirnews.com/agenda/Lancement-de-l-association-El-Medina_ae150889.html A bientot ! nourredine
Je trouve le commentaire de Saber tout à fait pertinent. C'est exactement ça. Eddine n'a pas eu la force (ou le courage?!) de s'éloigner de ces comportements illicites même s'il n'y participait pas. Or malheureusemnt il s'est habitué à cet entourage jusqu'au retour dans le cocon familial qui le ramenait à sa réalité musulmane. D'où ce déchirement évident. Je ne trouve pas la réponse du thérapeute très "aidante" ; on lui demande encore de réfléchir sur une question qui l'a tourmenté 1année! Invoque Allah et Il t'aidera. Retourne toi tjs vers la religion car elle seule est ta guidée et n'oublie pas que celle-ci te dit d'écouter tes parents...
sunny
salam
Le conflit intérieur est un passage... et une bonne chose. ça révèle une incohérence entre le "vrai" et le "faux soi. et s'il ya "vrai" et "faux', ça veut dire qu'il y a "vrai". Donc notre "boussole" fonctionne malgré tout. Il "suffit" de vouloir trouver la bonne direction (intention), de la chercher (quête), puis d'aller vers cette bonne direction (action). Nos épreuves aujourd'hui sont différentes : hier ou ailleurs c'était/c'ets plus la guerre, la famine, la maladie, l'insécurité, etc. Aujourd'hui nos guerres sont plus intérieures : solitudes, troubles psychologiques, quête de sens, etc. Moi je pense que tu aimes un peu ce milieu parisien Eddine, et c'est ça qui te fait culpabiliser parce que selon l'éducation que tu as eu tu ne devrais pas aimer, ce n'est pas ton environnement originel. Mais voilà, tu es dedans, tu as 2 mondes. Comment tu vas gérer ça ? Est-ce que tout est à "jeter" dans ta vie parisienne ? Comment tu vas trier le bon du mauvais ? Quelles leçons tu vas en tirer ? Finalement... que veux-tu et qui es-tu ... ? Voilà de quoi méditer pendant qq temps. Bienvenu dans la vraie vie, celle des adultes responsables :) Musulman,Citoyen,Electeur,Conscient
Mon tres cher frere,Assalam alaykoum,concernant le conflit que tu vis par rapport a ton environnement ,saches que Dieu est partout,que Dieu est en toi,que Dieu est plus proche de toi que ta veine jugulaire.D'autre part,saches que Dieu dans le coran,et le Prophete (saas) ont fortement encourage,et aiment qu'un musulman etudie.Tu peux parfaitement etudier,et etre dans un environnement "non musulman" comme une lumiere,un temoin,un modele,sois bien concentrer dans tes prieres et lis chaque jour au moins 50 versets du Coran en les meditant.Quant au mariage,Dieu et le Prophete (saas) recommandent et aiment que les musulmans se marient.Le critere de choix de ton epouse ne doit pas etre tes parents mais la foi et le bon caractere de ton epouse.Si tu rencontres une femme pieuse,croyante,vertuseuse,savante,eduquee,aimante, que tu l'aimes et que tu te sens pret ,economiquement et socialement,a assumer ton role d'epoux,alors epouses la,si tu n'est pas pret economiquement et socialement mais que tes pulsions sexuelles te travaillent alors tu peux avoir recours au mariage temporaire mentionne dans le Coran et pratique a l'epoque du Prophete (saas),cela t'evitera le peché..Salam
Nad
As salamu alaykum Eddine,
J'espère que depuis la publication de l'article, les choses vont mieux pour toi, insha Allah. Faire un travail sur soi est une chose certes, l'aspect psychologique est important sans nul doute...Mais, dis moi: Pourquoi ne pas faire la prière de consultation (salat al istikhara)? Je suis convaincue que les choses peuvent s'éclaircir Bi idhnillah. Tu viens de t'exprimer et de te confier, donc tu as là plusieurs avis de différentes personnes sur ta situation...Il ne te reste qu'à demander l'avis du Très Haut, Lui, qui Seul sait ce qui se passe au fond de toi et répond à celui qui Lui demande. Essayes, Bismillah...[http://www.youtube.com/watch?v=-fPIjpHhgfI Qu'Allah te facilite ton épreuve, amine! Wassalamu alaykum wa rahmatullahi wa barakatuhu Musulman,Citoyen,Electeur,Conscient
http://lechemindroit.webs.com/apps/forums/topics/show/1791232-le-mariage-temporaire-est-licite-dans-le-coran
« Le Mut’â est une miséricorde de Dieu pour ses adorateurs. Si ‘Umar ne l’avait pas interdit, ne ferait l’adultère qu’un maudit." Salabi 'Umar dit : « Deux Mut’â ont existé au temps du Prophète et moi ‘Umar, je les interdis et j’en prendrais la responsabilité; il s’agit du Mut’â du pèlerinage et du Mut’â des femmes. » A la même page 467 du Tome I des Sahih de Muslim, Ibn Nadirata a rapporté que Ibn Abbas autorisait le mariage temporaire et que Ibn Zubair l’interdisait. Etant troublé par cette contradiction, il alla trouver Jabir Ibn Abdallah qui était un compagnon du Prophète et lui demanda ce qu’il en pensait. Ce dernier lui répondit : « Nous avions toujours fait cela (le Mut’â ) au temps du Prophète ; quand ‘Umar est venu au pouvoir, il a dit : Dieu autorisait au Prophète (P) de faire ce qu’il voulait et le Coran a dit : « Accomplissez le pèlerinage et le petit pèlerinage comme Dieu vous l’a demandé»; mais éloignez-vous de ce genre de mariage avec les femmes (mariage temporaire) car à chaque fois qu’on m’amènera un homme qui a conclu ce genre de mariage je le lapiderai. » Dans le Tome V de ses Sahih à la page 158, Bukharî rapporte de Mussad qui dit que Yahya a rapporté de Abu Bakr qui tient de Abu Raja qui a entendu Imran Ibn Hassine dire : « Il est descendu le verset de Mut’â dans le livre de Dieu et nous avons pratiqué cela avec le Prophète ; et jusqu'à la mort du Prophète, il n’est jamais descendu un autre verset dans le Coran pour interdire cela. Mais il y a eu un homme qui en a dit ce qu’il voulait à partir de son propre point de vue. Un certain Muhammad qui était là, observa : « On dit que cet homme-là, c’est ‘Umar. » » On peut relever d’autres hadiths de cette substance dans les Sahih de Muslim (Tome IV, page 131) ainsi que dans les Tafsir de Salabi et de Tabari, notamment dans ses commentaires du fameux verset 24 de la Sourate IV. Il est ainsi prouvé que le Prophète a autorisé le mariage temporaire en tant qu’allégement accordé par Dieu à Ses créatures humaines qu’Il sait faibles par nature. Et même que cette pratique a survécu au règne du premier Calife Abu Bakr. Or un hadith très célèbre et fort véridique dit : « Ce que le Prophète a déclaré licite ou illicite reste valable jusqu’au jour du jugement dernier. » Les récits ont été successivement rapportés au sujet de l'interdiction du pèlerinage de jouissance et du mariage de jouissance par le calife 'Umar.(416) Il s'agit à présent d'étudier la prohibition du mariage temporaire, ses raisons et l'Ijtihâd à ce propos. L'Ecole des califes définit ce mariage comme suit: «C'est le contrat établi par un homme et une femme afin de se marier, en présence de deux témoins et après autorisation du tuteur matrimonial (walî) pour une durée déterminée. Après cette durée, l'homme n'aura aucun droit sur elle. Elle sera assujettie au délai de viduité. L'enfant né de ce mariage est sans aucun doute de filiation reconnue. Sa retraite légale est d'un flux menstruel. Entre les deux, le droit successoral n'est pas d'application. Si après la durée de ce mariage, ils voulaient renouer, il devra lui verser un nouveau douaire». L'Ecole d'Ahlul-Bayt définit le mariage de jouissance comme suit: «C'est le contrat par lequel une femme se marie à un homme ou la lui marie son mandataire ou son tuteur (walî) si elle était mineure. Ne sera licite que s'il n'a y a pas d'empêchement par la parenté, par l'alliance par le lait, par le délai ou par engagement matrimonial précèdent: à condition de verser un douaire à la femme et de préciser la durée de l'union conjugale. Après celle-ci (ou si le mari fait grâce de ce qui en reste) les liens du mariage se rompent (automatiquement). Après la séparation, la femme doit respecter un délai de viduité de deux flux menstruels en cas de consommation du mariage et si la femme n'a pas atteint la ménopause. Si la femme connaît le flux menstruel, le délai de viduité sera de quarante cinq jours. Si le mariage n'est pas consommé, le cas sera comme celui de la femme répudiée avant la consommation du mariage, c'est à dire que la femme ne sera pas assignée à un délai de viduité. L'enfant né du mariage temporaire a le même statut que l'enfant né du mariage permanent». Le mariage de jouissance dans le Livre d'Allah Allah gloire à Lui dit: «Versez le douaire prescrit aux femmes dont vous avez joui ...». (Coran, 4:24) Dans le Muçhaf d'Ibn 'Abbâs, où il avait à côté du Coran, le commentaire ou le Tafsîr choisi: «... aux femmes dont vous avez joui pour une durée déterminée». L'ont lu ainsi, en plus d'Ibn 'Abbâs, Ubayd b. Ka'b, Sa'îd b. Jubayr et As-Suddîy et l'ont rapporté d'eux Qatadah et Mujâhid».(417) Le mariage de jouissance dans la sunnah 'Abdullah b. Mas'ûd, Jâbir, Salamah b. al-Akwa', Sabrah, Al-Juhnîy, Abû Sa'îd al-Khudrî, tous rapportèrent les hadîths relatifs à l'autorisation du mariage temporaire par le Prophète (SAW). Jâbir précise l'évolution de l'affaire: «Nous avons pratiqué la mut'ah en échange d'un bien (dattes ou farine) à l'époque du Messager d'Allah, d'Abû Bakr et de 'Umar. Mais ce dernier vers la fin de son califat la prohiba suite à un mariage de jouissance contracté par 'Amru b. Hurayth, qui a abouti à la grossesse de l'épouse».(418) La même histoire est racontée sur le compte de 'Amru b. Hawshab qui l'avait contracté sans avoir fait assister de témoins. Ce mariage, par l'interdiction de 'Umar, devient alors illicite dans la société islamique. Mais 'Umar persista et signa. Le prouve cette conversation entre 'Umar et 'Imrân b. Sawâdah qui raconte: - Naçihah (un bon conseil)! Lui proposai-je. - Bienvenue au conseiller! Vas-y. - Ta Communauté te reproche d'avoir interdit la 'Umrah en temps du Haj alors que le Messager d'Allah ne l'avait pas fait ni Abû Bakr. - Oui, mais s'ils voyaient que cela suffisait comme 'Umrah, alors Makkah resterait vide de ses pèlerins! - On dit aussi que tu as rendu illicite le mariage de jouissance alors que c'était une grâce d'Allah, en échange d'une poignée de dattes (par exemple) on se marie et au bout de trois jours on se sépare! - Oui, le Prophète l'avait autorisé en un temps de nécessité. Après, les gens sont entrés dans l'aisance. Aujourd'hui celui qui veut le faire qu'il le fasse mais il doit le finir par un divorce. L'auteur dit: est-il convenable (en Islam) qu'on rend illicite ce qu'Allah a permis en temps du pèlerinage pour la simple raison que Makkah manquerait de pèlerins le reste de l'année?! De même, (le Prophète (SAW) avait institué le mariage de jouissance en une période de voyage) était-il nécessaire à l'époque du Prophète seulement? Que ferait alors l'homme qui, dans d'autres temps, passait des mois voire des années en voyage? Et l'homme qui ne peut contracter un mariage permanent dans son pays, s'opposerait-il à ses instincts ou bien violerait-il la loi de la société en secret ou encore celle-ci lui permettrait de recourir carrément à la fornication (zina)? Quand 'Umar dit: «Oui, qu'il le fasse mais que cela finisse par un divorce, si les deux conjoints s'étaient ainsi mis d'accord (la séparation après 3 jours) c'est bel et bien un mariage de jouissance; si, par contre, seul l'époux avait eu l'intention de se séparer avec la femme après un certain temps passé avec elle, cela s'appellerait: trahison envers la femme. Or l'Islam condamne la trahison». Cette conversation qu'avait eue le calife 'Umar, ses autres interventions au sujet du mariage de jouissance, les récits rapportés par les Compagnons à partir du Messager d'Allah (SAW) confirment la légalité d'Al-Mut'ah pendant l'époque du Prophète, d'Abû Bakr et de 'Umar, prouvent que les narrations postérieures à partir du Prophète (SAW) qui aurait interdit le recours au mariage temporaire, ont été inventées après le califat de 'Umar qui aurait, si ces hadîths avaient été connus à son époque, argué de leur contenu pour soutenir sa thèse. C'était donc 'Umar et non le Prophète (SAW) qui l'avait prohibé. D'où cette affirmation célèbre rapportée à partir de 'Ali et d'Ibn 'Abbâs: «Si 'Umar ne l'avait pas interdit, n'aurait commis l'adultère qu'un misérable». C'est pour cela qu'après le Messager d'Allah, des Compagnons sont restés fidèles au caractère licite du mariage temporaire: 'Ali, Ibn Mas'ûd, Ibn 'Abbâs, Asmâ', Abû Sa'îd al-Khudrî, Jâbir, Salamah et Ma'bad fils d'un Umayyade, Mu'âwiyah et 'Imrân b. al-Huçayn. Parmi les Tâbi'îne: Tâwûs, 'Atâ, Sa'îd b. Jubayr et les juristes de Makkah et du Yaman. Ceux qui optèrent, par contre, pour l'opinion de 'Umar, ils se sont accrochés aux récits inventés sur le compte du Prophète (SAW) et à l'Ijtihâd de 'Umar devenu pour eux un véritable culte. Ainsi les actes des Compagnons qui ont fait preuve d'Ijtihâd ou d'interprétation furent érigés en sources de législation islamique. D'où cette contradiction courante entre des hadîths se rapportant au même sujet: des récits disent par exemple que le Prophète n'a fait durant le pèlerinage d'Adieu que le Haj; d'autres disent qu'il ordonna à ses Compagnons d'accomplir le pèlerinage de jouissance ... La raison de cette contradiction devient claire: certains hadiths furent inventés pour soutenir la position des califes en opposition avec ceux du Prophète (SAW). D'où cette règle (admise dans l'Ecole d'Ahlul-Bayt) qui stipule ceci: chaque fois qu'on se trouve devant deux hadîths contradictoires, il faudra mettre à l'index celui qu'on trouve conforme à l'opinion du pouvoir politique en place. Toutes ces preuves puisées du Saint Coran et de hadiths irréfutables confirment que le mariage temporaire est autorisé par Dieu, qu’il a existé du temps du Prophète et qu’il reste de ce fait encore en vigueur jusqu'à la fin des temps. Il est dès lors opportun de rappeler les conditions sine qua non d’accomplissement d’une telle pratique telles qu’elles nous sont transmises fidèlement par la tradition authentique de l’Ecole des Ahlul Bayt (P) à travers les enseignements de l’Imam Jâ’far çâdiq (P) : -La femme qui contracte ce type de mariage doit être libre de tout engagement et notamment de toute promesse de mariage. -La femme doit être majeure. S’agissant de la femme mineure, il faut non seulement son accord mais obligatoirement celui de ses parents (père ou mère) ou de quelqu’un qui a un pouvoir de décision sur elle. -L’homme exprime à la femme, son désir de contracter avec elle ce type de mariage. Si la femme consent, elle donne son accord et fixe la dot ou salaire pour reprendre le terme coranique. -Les deux parties conviennent de la durée du mariage et la femme s’exprime en ces termes : « j’accepte de toi, devant Dieu, cette dot pour un mariage temporaire de ... (elle précise la durée en années, mois, semaines, jours, heures) à compter de ... (elle précise la date) ». -Il n’y a pas d’obligation d’avoir un témoin. Par contre, quand une grossesse survient au cours du mariage ou dans la période de deux menstrues à observer après le terme du mariage, il y a lieu d’en avoir un. -Si le mari décède avant le terme du mariage, la femme a l’obligation d’observer la période de veuvage qui est de quatre mois et dix jours. -L’homme n’est pas obligé de prendre la femme en charge ni de vivre avec elle sous le même toit de manière permanente. -L’homme n’hérite pas de la femme et la femme n’hérite pas de l’homme mais un enfant issu de ce mariage hérite de ses deux parents. -La charge et l’éducation de l’enfant né d’un tel mariage - en somme le pouvoir paternel dans le droit positif - incombent à l’homme comme dans un mariage classique. -Le mariage devient caduc au lendemain de son échéance. -Au terme du mariage, c’est seulement après deux menstrues que la femme est libre de contracter un nouveau mariage. La raison de cette précaution est évidente. Pour en venir aux conséquences de l’interdiction de ‘Umar de pratiquer le Mut’â tun nîssa, dans un premier temps nous demandons simplement au lecteur d’observer l’évolution des mœurs sexuelles de notre société. Non pas que la dépravation de ces mœurs soit due à cet interdit, ce qui est bien loin de nos propos mais plutôt que le mariage temporaire permettrait à bien des croyants sincères, hommes et femmes, de ne pas commettre la fornication. Ce qui constituerait déjà un capital inestimable dans la vie de bien des musulmans ici-bas et dans l’au-delà. Une deuxième conséquence non moins importante est la place non négligeable qu’occupe cette interdiction parmi les raisons qui poussent certaines femmes à tirer commerce de leur chair afin de survivre. Ce que la majorité d’entre elles – pas toutes, le vice motivant certaines d’entre elles – auraient pu éviter si elles avaient la possibilité de pouvoir être entretenues convenablement et honorablement, en toute dignité dans le cadre sacré d’une liaison licite. Dans une troisième étape nous vous invitons à jeter un regard sur le nombre croissant d’enfants de la rue rejetés pour une faute qu’ils n’ont pas commise, abandonnés à leur triste sort d’exclus de la société, de pseudo - orphelins dont les parents sont bien vivants. Ils portent injustement sur eux toute la honte qu’ont éprouvée à les engendrer leurs parents indignes. La pauvreté mais surtout le caractère illicite de l’union dont ces enfants sont issus, telles sont les raisons qui sont dans la majeure partie des cas à la base de ce rejet dont ils ne sont pas les seules victimes. En effet au moins la mère sinon le père sont parmi les victimes sans compter les éventuelles victimes de ces enfants lorsqu’ils deviennent des bandits et autres voleurs ou drogués. Dans le même sillage ce Mut’â aurait permis d’éviter pas mal d’avortements commis souvent dans la clandestinité et engendrant leur cortège d’accidents mortels pour la mère et/ou pour l’enfant. Encore une fois très souvent par pure honte d’une union illicite. Le quatrième point et certainement pas le dernier concerne surtout les musulmans sincères - mais « faibles par nature » - et qui se trouvent occasionnellement éloignés pour une durée limitée de leur épouse s’ils en ont une. Ils éviteraient ainsi d’avoir des maîtresses avec lesquelles ils ont parfois des enfants qui n’ont pas droit à la reconnaissance paternelle et qui doivent vivre avec leur mère dans des conditions inacceptables sans même l’aide du père. Ces enfants-là ont également droit à un père jouissant pleinement du pouvoir paternel selon l’appellation consacrée par le droit positif et tel que le conçoit l’Islam. Ces femmes pourraient alors bénéficier d’un statut licite et digne en se faisant épouser même si c’est de façon temporaire. Comme on le voit donc même si l’interdiction de ‘Umar n’est pas l’unique raison qui explique tous ces maux, elle constitue pour une bonne frange de musulmans un frein réel à une bonne pratique religieuse. Surtout, elle est une profonde incitation à la débauche du moins à l’écartement du musulman de son ascension vers la perfection qui est le but ultime de notre religion. Que Allah nous éloigne de toute turpitude ! 416. Nous avons mentionné au début de l'exposé sur Mut'at al-Hajj certaines références de ce récit, et nous y rajoutons ici ce qui suit: Tafsîr al-Qurtubî, 2/388; Tafsîr al-Fakhr al-Râzî, 2/167 et 3/201-202; Kanz al-'Ummâl, 8/293-294; Al-Bayân wa-l-Tibiyân, d'Al-Jâdidz, 2/223. 417. Ibn Kathîr, Tafsîr, 1/474. 418. Muslim, Sahîh, p. 1023, h/ 1405 December 20, 2009 at 9:30 AM Flag Quote & Reply Bref
Salam,
Je comprends bien ce que tu vis. En effet, moi même je suis née musulmane et restée à l'abri de la tentation en étant chez mes parents; mes études m'ont également amené à vivre sur Paris et l'éloignement m'a certes egaré et j'ai commis des fautes ( que Dieu me pardonne) mais la confrontation à la vie m'a permis de mieux comprendre l'islam. Tu penses te marier avec cette jeune femme, est elle musulmane, souhaite t elle se convertir? Dans ces cas, tes parents l'accepteront inshaallah..dans le cas contraire cherche plutôt à te marier avec quelqu'un qui partage les meme principes car pour avoir vécu cette experience (de mixité avec un non musulman) c'est exotique, folklorique, originale mais sans consistance. "PAS DE CONTRAINTES EN RELIGION LA VERITE SE DISTINGUE DE L'ERREUR" Inshaallah que Dieu protege tes pas et te guide cher frère. Salam "Pas de contraintes en religion, la verité se distingue de l'erreur" eddine
assalam aleykum
je remercie les frères et soeurs qui ont pris la peine de répondre et de me conseiller. par mesure de politesse je tiens a donner de mes nouvelles: alhamdoulilah j'ai terminé mes études cette année, je suis partie cet été dans mon pays d'origine et me suis marié avec une fille qui plait a mes parents et a moi même. j'ai quitter le milieu parisien et suis retourner vivre chez mes parents. La soeur dont je parlais dans mon récit, qui était d'ailleurs une fille bien a mes yeux, a compris mon choix et l'a accepté. je tenais a signaler que je n'ai jamais arrêter de faire mes prières alhamdoulilah, et que je n'ai jamais prétendu qu'il n'y avait pas de mosquée a paris. mais rester 20 minutes a la mosquée puis 5 a 6 h avec les jeunes étudiants parisien, cela ne changeait pas grand chose a mon problème. je prie Allah pour qu'Il me facilite les prochaines épreuves que la vie me reserve. assalam aleykum |
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