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Elsa Ray : « L’islamophobie doit être une priorité du gouvernement en 2015 »

 François Carmignola
Jeudi 5 Mars 2015

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Avant toute chose, le concept même d'islamophobie est mal fondé ou du moins fondé de manière critiquable.
Un exemple de cette mauvaise fondation, qui mène à des erreurs conceptuelles, et l'assimilation de la critique de l'islam et de celle des musulmans, l'expression "de l'islam et des musulmans" étant employée dans ce texte. C'est une erreur, tout simplement: la pratique est un droit, et ce qui est pratiqué (la religion), qui n'est pas une personne, est critiquable.
Qu'elle est cette critique ? Principalement le fait que cette religion là, (l'Islam) semble (mais ce n'est pas certain) revendiquer une visibilité dans l'espace public, ce qui choque et brutalise un grand nombre de personnes, attachées justement à la neutralité et au respect des convictions profondes, considérées comme privées.

Le débat/conflit se trouve précisément là.