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En finir avec la querelle sémantique autour de l’islamophobie
Il est très peu probable que l'on puisse renverser une situation déjà bien installée.
Comme il est dit ici et très naïvement, comme innocemment,
- la condamnation de l'"islamophobie" est bien sur une tentative d'interdire toute critique de la religion islamique par manipulation du langage.
- le "meme" de l'islam, religion intolérante et autoritaire dont les représentant les plus fanatiques tentent de mettre la main sur les immigrations récentes en occident, a de l'avenir.
Il est contradictoire dans les termes d'accepter (soit disant) la critique de l'islam et de condamner l'"islamophobie" comme racisme. Les mots ont un sens et se moquer du monde trop visiblement a des limites.
@Leroy Tout à fait, au point que toutes ces références à l'arabité, proprement racistes, nécessitent d'introduire un nouveau concept, la "berbérophobie".
A bas la berbérophobie !
Pour enfoncer le clou
https://twitter.com/MEMRIReports/status/1109688918155427840?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1109688918155427840&ref_url=http%3A%2F%2Fislamisation.fr%2F2019%2F03%2F25%2Fselon-un-cheikh-palestinien-de-la-mosquee-al-aqsa-la-france-deviendra-un-pays-islamique-grace-au-djihad%2F
AlAqsa est la mosquée de Jérusalem, considérée comme un lieu saint de l'Islam. Ce lieu est il ou non profané par un blasphémateur psychopathe ou bien y tient-t-on des discours qui justifient non pas un rejet (modéré) de l'islam, mais la demande de fermeture de la dite mosquée pour appel à la haine raciale et religieuse ?
Il voit les musulmans et non leur religion. Misère qu'est-ce qu'il faut pas lire. Elle est frappa dingue cette Fourest.
Les anti islam existent, des individus qui ont une haine viscérale, un rejet de cette confession existent.
Ils ne le choisissent d'ailleurs peut etre pas.
Certains ont un dégout et un rejet juste en voyant la façon qu'ils ont de prier. La façon qu'ils ont de se prosterner les choque, les dérange. C'est irrationnel mais un tel dégout existe chez certaines personnes.
On ne peut pas appeler des personnes qui refusent l'idée d'une mosquée, du ramadan, d'interdit alimentaire ou autre fete du mouton comme là-bas dit donc(lol) comme étant une critique de l'islam.
Une critique c'est dire du négatif mais aussi du positif.
Critique de cinéma par exemple. Le scénario était pourtant très bien mais les acteurs sont décevants, un critique c'est ça.
Le terme islamophobie est inconvenant s'agissant d'évoquer des individus critiques. Le terme phobie indique un rejet, un dégout, une répulsion. Faire d'un arachnophobe une personne intéressée par les araignées interdit de dire qu'il est arachnophobe.
La dame a raison lorsqu'elle évoque le racisme s'agissant de l'argument d'un grand remplacement. Remplacer signifie prendre la place de quelqu'un, ça dit du fameux remplaçant que meme en ne faisant rien il porte tort.
Mais s'appuyer sur un cas pour refuser l'idée que des anti islam puissent exister n'est pas raisonnable.
Aucun des deux commentaires ci-dessus ne critiquent l'islam puisqu'ils évoquent des personnes.
Dans les deux commentaires ci-dessus, les fanatiques sont mis en avant pour l'un, l'Histoire pour le second.
Ni l'un ni l'autre ne sont ni l'islam ni les musulmans.
Ils sont des évènements.
Des évènements qui font partis de l'Histoire et dont les protagonistes étaient des musulmans mais les évènements ne sont pas une identité ni les identités des évènements.
S'agissant de presque tout, si les idées ne sont incarnées par personne elles n'existent pas.
L'écologie n'existe pas, l'athéisme n'existe pas, le féminisme, le socialisme, la climatologie, la république, le fanatisme etc. Rien n'existe.
Il y a confusion entre les idées, les concepts et l'incarnation. Entre les idées et les etres.
Lorsque j'écris en ce moment meme, je ne suis pas un athée, je suis une personne.
C'est moi qui suis à critiquer (ou pas) et pas l'athéisme. Ni meme les autres athées.
Je suis moi et personne d'autre. Je suis un individu et pas l'athéisme.
Le langage étant une traduction qui ne sert pas à retranscrire fidèlement la réalité mais à l'interpréter on peut avec le langage tout faire admettre.
Monsieur Leroy, vous dites, de l'islam qu'il s'est répandu par la guerre et des arabes qu'ils ne sont pas des arabes.
C'est une narration que l'on pourrait aussi bien faire s'agissant de la république, née d'une guerre civile et d'effusion de sang.
Nous n'en avons pas été acteurs, nous manquent les sentiments (et par extension des actes) pour pouvoir juger de ce vécu que nous autres appelons l'Histoire.
Lorsque vous dites des arabes qu'ils ne sont pas des arabes vous semblez dire que c'est d'où l'on vient qui fait une identité (l'Arabie)
Les arabes sont effectivement les habitants de l'Arabie.
Mais etre né quelque part n'est pas une identité. C'est un endroit juste.
On parle un langue commune pour des raisons pratiques.
On adopte une confession (ou pas) par conviction.
On est issu d'une culture par transmission, héritage.
Vous confondez origine, culture et confession.
L'islam est la religion des arabes.
Mais ni etre musulman ou arabophone ne sont des origines.
On peut etre arabophone et ne pas etre musulman.
On peut etre musulman et ne pas etre arabe.
Les arabes sont des personnes arabophones, de culture ou de confession islamique issues du moyen orient ou d'Afrique. Les musulmans sont les adeptes d'une confession.
Les arabes sont des personnes. Pas un endroit.
Ou bien alors on pourrait dire des sénégalais qui sont francophones qu'ils sont des français.
Des rwandais qui sont chrétiens qu'ils sont des moyen orientaux.
Les endroits sont des endroits et ne sont que cela.
Les arabes sont des personnes, pas un endroit.
Les cultures, langues ou confessions sont un héritage (ou adoption) et ne sont que cela. Ils ne sont pas des endroits. Aucune langue, confession ou culture ne sont des endroits.
Leroy. François.
La définition du républicanisme c'est la liberté.
Elle a été acquise au prix d'une guerre civile.
Personne n'a l'idée de dire du républicanisme qu'il est une barbarie.
C'est d'Histoire dont il est question, d'évènements et pas du républicanisme en tant que tel.
L'auteur de l'article écrit : "[l'islamophobie est] ce que tout le monde identifierait aujourd’hui comme relevant du racisme anti-musulman".
C'est faux. Peu de gens identifient l'islamophobie avec la haine des musulmans (seuls les fanatiques religieux, qui ne supportent pas qu'on critique, à juste titre, leurs superstitions ridicules, le font).
Il ne suffit pas d'affirmer un mensonge pour le transformer en vérité.
Nisrine. T'as qu'à l'appeler au hasard le Spnezeis.
Ce sont les lettres que j'ai taper au hasard sur mon clavier en fermant les yeux.
Nisrine. Personne n'a rien à faire du mot pour le dire.
Cependant il faut bien donner un nom aux choses.
Débattre de la sémantique, du mot pour le dire, est inconséquent.
Que ça puisse s'appeler Trucmuche ou Machinchose n'est d'aucun intérêt.
Je propose comme terme Nisrine.
Qu'en pensez-vous Nisrine.
Ne manque que votre validation. Si vous refusez ce terme il est évident qu'il en deviendra inconvenant.
Je propose aussi XYZ. Qu'en pensez-vous.
C'est un mot qui n'existe pas. Il conviendrait donc tout à fait. Ca ne changerait rien, mais il conviendrait tout aussi bien.
Ou La chose. Ou Le scrogneugneu. Ou Le machinbidule.....
Le mot pour le dire change quoi!
Absolument rien. Rien de rien.
C'est un débat qui ne vise qu'à amuser la galerie.
Dorénavant celui qui osera l'appeler autrement que le Nisrine ne sera pas pris en compte. Nisrine c'est très bien. Etant donné que tout le monde se fout de comment on peut bien l'appeler, Nisrine c'est très bien.
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