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« Engageons-nous ! » : l’engagement au féminin pluriel

 Hamza Braiki
Lundi 29 Avril 2013

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Excellent ! Les servantes de Dieu sont les reines des hommes.
 Mohamed
Lundi 29 Avril 2013

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Safyia,
tout ce que vous dites est vrai, pertinent et nécessaire. Mais s'il vous plait, et c'est un ancien militant associatif qui vous le dit et qui ne l'est plus, c'est dépassé tout cela, car ce discours de conscientisation a été torpillé par à la fois les pouvoirs publics et la communauté musulmane, par un seul biais : le hijab.

Toute une génération sacrifiée Safyia pour un bout de chiffon, qui amène à encore et encore à crier à l'énergie et au potentielle de la femme (pas que musulmane de surcroît) mais dans les faits Safyia, reconnaissons qu'on s'est trompé, fourvoyé et même fait avoir : c'est le piège du hijab qui nous a maintenu à la traîne.

Pourquoi ? parce qu'on est tombé dans le piège dichotomique hijab/positif et non hijab/négatif pour les uns, et l'inverse pour les autres.

Donc du coup, on en est encore hélas à l'approche binaire de stigmatisation de la femme en islam, au premier rang desquelles par les femmes elles-mêmes, on ne sait pas nous respecter entre nous dans notre dignité humaine, et cela comme dans les familles, où il existe une flagrante appréciation sur l'échelle de la vertu hélas irrespectueuse de la dignité de la femme. La technique et la pratique, ou la consomm'action comme vous dites, débouche malheureusement trop souvent sur la mise à l'index de l'autre, car on s'auto-érige ( femmes et hommes ) en standard bien par rapport au mal. C'est la question de la théorie/pratique que les musulmans n'arrivent pas à dépasser, et le détachement de cultures d'origine qui ne savent laisser l'autre conscient, autonome, indépendant de ce qu'il fait, sous couvert de religiosité bien intentionné. Par exemple, les femmes musulmanes ingénieurs qui ne s'instruisent jamais en sciences islamiques sont sous-considérées et les femmes ayant un CAP mais 5 années d'études en charia sont surangélisées.... Et oui, vous avez raison Safyia, ce sont les femmes elles les premières victimes de ordre des choses, qu'elles entretiennent malgré, avec la complicité consciente ou non des hommes.

Bien respectueusement.

Un ancien militant associatif, qui a mangé quinze années de conférences et de séminaires, pour voir les femmes au même niveau, si ce n'est pire qu'avant.