"Si les intentions de 20 Minutes sont bonnes, des internautes n’ont cependant pas manqué de souligner un fait : la rédaction du journal aurait-elle osé, pour saluer la sortie d’un film sur la Shoah, un titre portant sur un film « qui gaze » ?"

Le problème avec ce genre de comparaison, c'est qu'elles ne sont pas toujours opportunes...

L'expression "coup de fouet" a bien le sens évoqué par le directeur de la rédaction : c'est une claque, un coup de massue etc.
La Shoah : ça gaze ? ça n'aurait été qu'un bien vilain jeu de mots totalement étranger au sentiment provoqué par le film.

Une autre remarque au passage, qui vaut aussi pour le paragraphe suivant : je croyais qu'il n'y avait pas d'échelle dans la souffrance des peuples ? N'est-ce pas ce que les différentes déclarations de droits fondamentaux ont proclamées depuis presque 70 ans, que les génocides : juifs, tsiganes, arméniens, l'esclavage, le génocide rwandais, khmers, etc heurtaient l'humain dans son humanité, ou l'humanité dans son caractère humain ?


"La question n’appelle pas de réponse : celui qui aurait tenté un tel jeu de mots n’aurait pas manqué de se faire descendre par ses confrères, les associations de lutte contre le racisme et la classe politique en prime."

Sans revenir sur les remarques précédentes, conclure votre article sur cette phrase nuit clairement à la crédibilité de celui-ci.
Si vous faites les questions-réponses, pourquoi prendre la peine de vous lire ?