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Finance islamique : l'émission d'un gros sukuk annoncé depuis Londres par la BID

 François Carmignola
Lundi 12 Mars 2018

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Bandar Hajjar est Saoudien, et impliqué dans la conduite de son Etat.
Il a été membre du conseil de la Choura, seul organe législatif du royaume.

Tout le monde connait la hauteur de vue, la modernité et l'importance intellectuelle et morale des concepts élaborés au sein de la classe qui dirige l'Arabie Saoudite. Je rigole. Géré avec une efficacité toute charia compatible, le royaume Saoudien avait un déficit budgétaire en 2016 de 17 % de son PIB.


Bendar Hajjar a été ministre du Hajj entre 2011 et 2016, donc en 2015, lors de la bousculade qui causa plus de 2200 morts. On ne peut que le féliciter pour l'efficacité de ses services et pour son absence de responsabilité dans le drame: il n'avait en effet pas jugé utile de démissionner, sans doute avec des raisons.

Hauteur de vue, conscience morale, efficacité économique: voilà qui mérite d'illuminer l'occident avec une finance enfin éthique.