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Il était une fois le CFCM ?

 Mohamed GIDICEM
Mardi 3 Juin 2008

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Aoudhou Billahi min achaitâni ar Rajim - Bismillahi ar Rahmani ar Rahim

Wa as salam alaykoum wa Rahmatoullahi wa Barakatouhou,

Depuis Istanbul je suis l'actualité Musulmane de France et je suis à la fois déçu et pire encore irrité par ce que je lis.

Tant que les Musulmans de France ne pourront pas "tenter" de s'unir sur un projet FİABLE et SİNCERE en dehors de toute considération "nationaliste" et des divergences de concept de la pratique religieuse et tout celà sur un système économique qui puisse permettre de prendre en charge EFFECTIVEMENT la réalité socio-économique de la communauté avec toute ses qualités et défauts et insuffisances notoires aucune structure quelle qu'elle puisse être et de quelque émanation qu'elle vienne, ne pourra être efficace et représentative de ce qu'elle devrait être à savoir un instrument dont la primordiale intention et pourquoi pas le dire le LEIT MOTIF basé sur la plus importante notion de communauté enseignée par notre Prophète (saws) : "Aucun d'entre vous n'atteindra la foi jusqu'à ce qu'il aime pour son frère ce qu'il aime pour lui-même".

Combien de nos frères et soeurs touchés de plein fouet par les effets désastreux de la réalité économique ne se sentent pas concerné par un "conglomérat" d'organisations qui ne pensent pas à la plus élémentaire des choses " Est ce que tous les Musulmans de France ont au moins un pain par jour a manger, peuvent payer leur loyer et ont une chance de trouver un emploi propre à leur permettre de vivre pratiquer et communiquer l'Islam en Occident au XXI e siècle.
Notre devoir prinicipal est de communiquer et avertir et pour cela tant que nous Musulmans ne nous organiserons pas économiquement et que la concurrence entre Musulmans pour le "bifteak" jouera nous serons toujours considérés comme des quantité négligeable et aucun organisme de consultation ne pourra effectivement représenter la communauté et donc l'Islam en France.
Pour l'instant avec un organisme tout le monde s'efforce de monter la pyramide par le sommet mais les fondations sont friables et instables et c'est là le problème que rencontre tout organisme qui s'est investit dans la matière.
Je prie ALLAH de permettre à ceux des "responsables" de l'Islam en France de se montrer effectivement responsable d'une communauté qui a la droit d'exister et de vivre correctement là où elle se trouve et donc de se placer en "force de proposition" fiable et audible pour le bien être de chaque Musulman de France.
Il ne faut pas perdre à l'esprit que nous sommes tous différents dans la foi et la solidité et qu'un Musulman qui se trouve sans emploi est à même de "dériver" vers des substituts contraire à notre croyance et de ce fait représenter une image déservant l'Islam religion de perfection de la Création.
Il est un fait certain et établi que construire des mosquées est important mais faire en sorte de toujours demander la participation individuelle des croyants sans prendre en compte les besoins primordiaux de chaque composante de la communauté revient presque à proposer aux nécessiteux de notre communauté à lécher les murs des mosquées pour apaiser leur faim et leur soif.
Ce qu'il faut ce n'est pas une organisation qui corresponde à des besoins "politiques" de la communauté mais une réelle recherche et prise en charge de chaque Musulman vivant en France.

Pour terminer je voudrais indiquer que je ne me prends pas pour un donneur de leçon car moi-même je suis imparfait (qu'ALLAH me guide sur la voie de Sa Satisfaction, de Son Agrément et de Ses Clémence et Miséricorde) mais il nous faut réfléchir à la nature de nos rapports internes avec nos corréligionnaires. Et en guise d'exemple je voudrais communiquer un exemple vécu.
L'an passé j'ai voulu nager dans la mer de Marmara, une vague déferlante est arrivé et je suis arrivé proche de la noyade, un nageur expérimenté est alors venu ayant compris la situation et s'est placé derrière moi en me poussant avec ses pieds jusqu'au sable.
De ce vécu j'ai tiré une morale : Lorsqu'un individu est proche de se noyer et perdre la vie, rien ne sert de le critiquer ou de lui lancer une corde car il est sans force, il faut aller à sa rencontre et l'aider à s'en sortir et ainsi tout à la fois obtenir la satisfaction humaine et plus encore divine pour avoir aidé une personne à la dérive.
C'est la base de ma réflexion et j'espère que la Clémence divine protera nos chers frères et soeurs lecteurs et lectrices à comprendre mon intention et ma démarche.

Fi aman illah wa as salam alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouhou