On arrange, on restaure afin que les choses gardent belle allure, mais tout est retapé, bricolé, arrangé.
Tout est faux et rien ne dure. Personne ne l'ignore.
On fait juste semblant. On imite, on tache de copier le plus fidèlement possible les choses dont on estime qu'elle sont belles et importantes.
On juge de certains monuments qu'ils sont beaux, qu'ils ont du sens et on les élit.
On dit ça c'est beau.
La majorité du temps juste parce que c'est ancien et d'autrefois parce que l'on estime qu'un certain talent y est exprimé.
Quasi rien de notre passé n'a duré. Les archéologues trouvent des choses dont ils se demandent ce que c'est.
Parfois des écrits. Parfois des objets. D'autres fois des squelettes millénaires.
D'où l'on vient. Quel est notre passé. La majorité du temps la nature concerve notre passé et c'est elle qui nous le dit.
On se met à y fouiller, à y gratter, et on se met à dire, ici pas touche. Là se trouve notre passé. Et notre beau passé bien évidemment.
Les choses lorsqu'elle sont très anciennes se mettent à devenir le passé de l'homme, les lieux on l'on découvre les choses un patrimoine de l'Humanité.
Et tout à coup il n'y a plus ni couleurs, ni origines, ni politiques et nous nous mettons à devenir l'Homme.
Les humains se mettent à devenir un patrimoine de l'Humanité dont il faut préserver leurs traces.
Si l'homme ne s'occupe pas des choses, elles finissent par s'effriter, des éboulements s'en suivent et elles deviennent poussière. On a du respect pour les monuments mais s'agissant de la nature, tout le monde s'en fiche éperdument. L'homme ne l'ayant pas créée, il n'a que peut de considération pour elle. Tandis que les pierres, les monuments, il y a sa patte dessus, du coup, c'est vachement important pour lui. Ca flatte son égo. Nous autres avons fait cela. Nous sommes des hommes. Attention! Nous sommes des hommes.