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L’islam de France, une affaire de maires
Merci pour cette entrevue et pour le livre qui semble fort instrucif.
Mme Duthu a bien raison de dire que les lois sur la laïcités sont nationales et que la couleur politique n'est pas le déterminant de la position que prendra tel ou telle édile face à l'islam, mais bien des façons différentes de mettre en pratique ces lois.
Mais le problème n'est pas uniquement là : les pratiques de l'islam ne se cantonnent pas à un espace particulier puisqu'il les dépasse et concerne la vie sociale au quotidien. Il faut organiser, par exemple, un abattage massif le premier jour du sacrifice du mouton. Les musulmans n'étant pas également répartis sur le territoire national, il va de soi que certains départements sont soumis à une pression forte. Ils sont obligés, quoi qu'en dise la loi 1905, de financer sur deniers publics des abattoires et installations sanitaires qui ne servent qu'une fois par an, pour satisfaire des besoins très particuliers d'une religion qui n'est pas du tout comme les autres.
C'est que nous autres musulmans, nous ne voulons pas encore admettre qu'on peut faire la fête en achetant notre viande chez le boucher de notre choix et en sacrifiant avant tout pour l'humanitaire au lieu de sacrifier un mouton exactement comme on le faisait au temps d'Abraham et de Mathusalem. Les fils d'Isamaël cherchent toujours à être plus fidèles aux antiques patriarches que leurs cousins fils d'Israël.
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