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La France et la Libye signent un mémorandum d'entente Un peu d'histoire...
LES LIENS PRIVILÉGIÉS ENTRE NAZIS ET PALESTINIENS
Historique des Liens ayant existé entre les Nazis et le terrorisme musulman On ne peut évoquer les liens entre les Musulmans et en particulier les Palestiniens, sans évoquer la personnalité du Grand Mufti de Jérusalem et ses liens avec le régime nazi, non pas seulement pour l’antériorité de ces rapports sur ceux que nous souhaitons éclairer dans ce dossier, mais parce que le Mufti Huseyni avait des liens de parenté directe avec de nombreux leaders importants du monde palestinien, en commençant par Yasser Arafat, dont il était l’oncle, et Fayçal Huseyni, dont il était l’aïeul. Cette parenté n’est pas sans effet, puisqu’elle est revendiquée par Arafat, comme elle est revendiquée par la famille Huseyni, et que les rapports de fidélité et de liens familiaux gèrent encore la société et la politique palestiniennes, où la logique des clans familiaux prévaut encore. Enfin, la figure emblématique du Mufti est aujourd’hui revendiquée par l’idéologie palestinienne comme celle d’un héros dont le modèle perdure en dépit ou en raison de son engagement pro-nazi. Il faut donc rappeler l’idéologie et les actions entreprises par le Mufti pour appréhender ce qu’un tel modèle implique comme programme. Pendant la seconde guerre mondiale Pendant la seconde guerre mondiale, Hitler eut plusieurs projets de « réserve de Juifs », selon lesquels les Juifs pourraient survivre à la solution finale, mais devraient quitter l’Allemagne pour rejoindre un territoire où ils seraient « parqués », surveillés comme des animaux dans une réserve naturelle, avec l’interdiction de quitter ce pays. On sait, par exemple, par la correspondance privée de Goebbels (actuellement consultable au musée de Yad Vashem), que Goebbels tenta de convaincre Hitler de renoncer à la solution finale et d’appliquer le plan « de l’Afrique du Nord », qui prévoyait la mise en place de ce projet en Afrique du Nord, vraisemblablement au Maroc. La seconde solution concernait Israël, en profitant de l’existence d’un yishouv juif. Les exigences nazies comportaient aussi le paiement d’une rançon par individu juif, qui rendit le départ massif de Juifs vers Israël virtuellement impossible. Cependant, ce furent les Arabes et non les Sionistes qui amenèrent les Nazis à revoir leur position « pro-sioniste ». Entre 1933 et 1936, 164 267 immigrants juifs arrivèrent en Palestine. dont 61 854 au cours de la seule année 1935 . La minorité juive se développa jusqu’à passer d’une proportion de 18% de la population en 1931, à 29,9% en décembre 1935, de sorte que les Sionistes purent envisager qu’ils constitueraient la majorité de la population dans un futur assez proche. Les Arabes réagirent très vite face à ces statistiques. Il n’avaient jamais accepté le mandat britannique sur la Palestine et son but déclaré d’y créer un foyer juif. Dès 1920 et 1921 eurent lieu des émeutes. En 1929, après une série d’échauffourées entre Juifs et Arabs au Mur du Kotel, les musulmans massacrèrent plus de 135 Juifs, les Britanniques faisant à peu près autant de victimes chez les Arabes. La politique des Arabes de Palestine suivait une logique de clan. Le clan le plus nationaliste était celui des Husaynis, sous l’égide du Mufti de Jérusalem, al-Hajj Amin al-Husayni. Très pieux, il se méfiait aussi de toute réforme sociale qui pourrait mobiliser la masse paysanne illettrée des paysans Arabes palestiniens. Il se mit donc en quête d’un soutien extérieur pour contenir des soulèvements internes. Son choix se porta sur l’Italie. Cependant, le projet allemand pour créer une réserve de Juifs, ainsi que la présence de troupes allemandes en Egypte, favorisèrent la prise de contact des nazis avec le grand Mufti de Jérusalem pendant la guerre. La rencontre d’intérêts Le Mufti avait, quant à lui, ses propres visées sur les possibilités offertes par sa collaboration avec le régime nazi. La photo ci-contre le montre lors de l’une de ses rencontres avec Hitler. Le 21 Juillet 1937, il décida de resserrer ses liens avec l’Allemagne en rendant une visite officielle au Consul général allemand Döhle en Palestine. Il présenta son soutien en faveur de la politique menée par l’Allemagne, en déclarant « qu’il voulait savoir jusqu’à quel point le Troisième Reich était prêt à soutenir le mouvement arabe contre les Juifs ». Bien que les Allemands aient officiellement refusé de changer leur politique, ils décidèrent de porter plus d’attention à la Palestine. La révolte arabe de 1936-1939 avait déjà bénéficié de l'appui direct, financier et militaire, de l'Allemagne et de l'Italie. Les Archives du Haut Commandement de l'armée allemande saisies à Flensburg après la deuxième Guerre Mondiale avaient livré un rapport selon lequel "seuls les fonds mis à la disposition du Grand Mufti de Jérusalem par l'Allemagne lui avaient permis d'organiser la révolte de Palestine." En septembre 1937, deux jeunes officiers SS, Karl Adolf Eichmann et Herbert Hagen, furent envoyés en Palestine, « afin de se familiariser avec le pays et son mode de vie, et d’établir des contacts avec les gens », dont le Mufti. Il y eut donc rencontre entre ces représentants du régime nazi et les représentants du Mufti. Leurs tractations constituaient, en fait, les préliminaires de la liquidation "à l'allemande" du Foyer National Juif en Palestine. La presse arabe de l'époque s'associait au "Martyre du peuple allemand sous le joug de la juiverie internationale". Des portraits d’Hitler, Mussolini et des drapeaux nazis, étaient fréquemment arborés par les populations arabes. Bien que le Mufti ait échappé à plusieurs arrestations des autorités britanniques, il se refusa à se réfugier parmi les Libanais musulmans, il se trouva bientôt investi par le Reich de la fonction d’agent de l’Allemagne nazie en Palestine. Ce rôle devait parfaitement lui convenir, car, selon Brenner, un spécialiste de l’histoire de cette période, le Mufti figurait parmi les bénéficiaires des salaires versés par Abwehr II, la division allemande de sabotage et de la contre-intelligence. Yisraeli, quant à lui, estime que le Mufti commença à percevoir de l’argent allemand dès 1936 ( David Yisraeli, 'Germany and zionism', Germany and the Middle East, 1835-1939). En 1938, Abwehr II avait pour plan de livrer des cargaisons entières d’armes au Mufti, par le biais de l’Arabie saoudite et de l’Irak. Les transferts furent annulés devant les vives protestations des Britanniques. Comme les forces de l’Axe ne pouvaient s’immiscer plus avant dans la politique en Palestine, ce fut l’Irak qui devint victime de ces alliances à travers l’organisation massive du Mufti. Les Irakiens en firent un héros national, et il établit son quartier général à Bagdad. Le gouvernement irakien finança ses activités, ainsi que ses nombreuses « oeuvres de charité », établissant des taxes particulières touchant les officiels irakiens, ainsi que des donations aux Arabes palestiniens. S’ajoutaient à tout cela de très importantes contributions émanant de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Arabie saoudite, et de l’Egypte. Tout cela permit au Mufti de vivre très confortablement tout en menant sa propagande contre les Juifs et les Anglais. Sa propagande consistait à établir un groupe d’officiels irakiens en faveur de l’Axe. Au début de 1941, le Mufti et le « Cercle d’Or » d’officiers de l’armée irakienne pro-allemands, menés par Rashid Ali, forcèrent le premier ministre irakien, Nuri Said Pasha, pro-britannique, à démissionner. En mai, il déclara le jihad contre la Grande Bretagne. Cela signifiait que les Musulmans, ou du moins ceux qui décidaient de suivre son édit, étaient tenus de combattre l’Angleterre, « ce grand ennemi de l’Islam. » Le coup en faveur de l’Axe fut d’une efficacité limitée dans le temps. En quelques mois, les troupes britanniques écrasèrent la rébellion, et le Mufti dut disparaître à nouveau, cette fois pour l’Allemagne, en passant par l’Iran, la Turquie, et le bureau de Mussolini à Rome. Le Mufti à Berlin Le Mufti avait accusé les Juifs irakiens d’avoir été à l’origine de l’échec du coup d’État en Irak. Il traita les Juifs de « cinquième colonne de l’Irak », eux dont les ancêtres étaient installés dans ce pays depuis l’exil de Babylone. Des soldats irakiens et des civils convaincus par le Mufti, attaquèrent les Juifs qui s’étaient rassemblés en public pour accueillir le nouveau gouvernement. Les conséquences furent terribles : 600 Juifs furent tués, des milliers blessés dans le Fahrud, et 586 magasins et hangars vandalisés et pillés. Une commission d’enquête, nommée par le gouvernement irakien, découvrit que Haj Amin avait été l’une des personnalités instigatrices du pogrom. Comme sa politique avait progressivement consisté à accuser les Juifs des maux dont souffrait le pays, nulle surprise qu’il se soit allié au gouvernement nazi à Berlin. Le 20 Novembre 1941, le ministre allemand des affaires étrangères, Joachim von Ribbentrop, le reçut à Berlin. Leur conversation fut un préalable à la conversation du Mufti avec Hitler. Les thèmes abordés furent rapportés fidèlement dans le carnet de notes de Ribbentrop et dans le journal personnel du Mufti : « Le Mufti.... Les Arabes sont les amis naturels des Allemands... C’est pourquoi ils sont prêts à collaborer avec l’Allemagne de tout leur cœur et à participer à une guerre, non seulement de façon négative, en commettant des actes de sabotage et en instiguant des révolutions, mais aussi positivement, en formant une légion arabe. Dans cette lutte, les Arabes se battent pour l’indépendance de la Palestine, de la Syrie, de l’Irak... Le Führer avait, quant à lui, l’intention de demander aux nations d’ Europe de régler l’une après l’autre leur propre « problème juif » et d’adresser le temps venu le même message aux nations non-européennes... L’échange était clair : une fois les armées entrées dans le Caucase, Hitler se débarrasserait de tous les Juifs est-européens, et le Mufti devait quant à lui obtenir le soutien des Musulmans des Balkans, et des républiques soviétiques où ils constituaient des groupes importants. Puis Hitler « libèrerait » les peuples arabes qui souhaitaient leur indépendance et les aiderait à exterminer les Juifs du Moyen Orient. En fait, des documents découverts récemment par la BBC montrent qu’un parachutage de commando eut même lieu, devant aboutir à l’établissement d’une base, espionnant, et travaillant au recrutement de combattants palestiniens avec l’or nazi. Le groupe était sous le commandement du Colonel Kurt Wieland, un arabisant qui connaissait bien la Palestine. Le projet échoua après que le parachutage, en Octobre 44, ait eu lieu bien trop au Sud de Jéricho (le pilote, perdu, parachuta les hommes d’une hauteur excessive) et que deux des hommes de Wieland aient été capturés. Wieland resta caché dans un village arabe avec deux de ses compagnons, puis dans une grotte, et, enfin dans un monastère. Ils ne trouvèrent aucun soutien pour organiser un soulèvement arabe, et une semaine plus tard, ils étaient faits prisonniers. Les deux derniers hommes de la mission n’ont jamais été retrouvés. Les activités du Mufti sous le troisième Reich Le Mufti, sponsorisé par l’Allemagne nazie, étendit ses velléités vers le Moyen Orient mais aussi vers les autres zones géographiques habitées par des Juifs. Ses activités consistaient en 1) de la propagande radio 2) de l’espionnage 3) l’organisation des Musulmans en unités militaires dans les pays occupés par les forces de l’Axe 4) la mise en place de légions arabes contrôlées par les Allemands ainsi que la Brigade arabe. Sa plus grande réussite fut le recrutement de dizaines de milliers de Musulmans en Bosnie-Herzégovine et en Albanie pour les Waffen SS. Ses légions arabes participèrent plus tard au massacre de dizaines de milliers de Serbes, de Juifs et de bohémiens. En 1943, il y avait 20 000 musulmans sous les drapeaux allemands et sa « division » de Waffen SS, les Handshar (voir George Lepre, Himmler's Bosnian Division. The Waffen-SSHandschar Division 1943-1945, Schiffer Military History, Atglen, PA, 1997). Mais l’aventure des Balkans ne constituait qu’une partie de l’activité du Mufti, dont les préoccupations étaient centrées sur les Juifs de toute la planète. Dans la protestation annuelle contre la déclaration Balfour, qu’il mit en scène dans le grand hall de la Luftwaffe à Berlin en 1943, il s’attaqua à « la conspiration anglo-saxonne et juive », et déclara que le traité de Versailles était un désastre à la fois pour les Allemands et les Arabes. Mais les Allemands, dit-il, savaient se débarrasser des Juifs. Le 1er mars 1944, il ajouta dans un bulletin radiophonique : « Arabes, soulevez-vous et battez-vous pour vos droits sacrés. Tuez les Juifs là où vous les trouverez. Cela est agréable à Dieu, à l’Histoire, et à la religion. Cela sauve votre honneur. » Le Mufti participait déjà à la solution finale. Il rendit même visite à Auschwitz où il admonesta les gardes près des chambres à gaz en leur enjoignant de travailler plus diligemment. Après la guerre : l’héritage du Mufti Sami al-Joundi, l’un des fondateurs du parti Baath régnant sur la Syrie, rappelle : « Nous étions racistes. Nous admirions les nazis. Nous étions immergés dans la littérature nazie et ses livres... Nous fûmes les premiers à penser à faire une traduction de Mein Kampf. Toute personne vivant à Damas, à cette période, fut témoin de cette inclination arabe pour le nazisme. » Ces enseignements ne cessèrent jamais tout à fait. Actuellement, Mein Kampf tient la sixième place au palmarès des best seller arabes palestiniens. Luis Al-Haj, traducteur de l’édition arabe, écrit avec fierté dans la préface comment l’ »idéologie » d’Hitler et ses « théories du nationalisme, de la dictature, et de la race sont en progression constante actuellement dans ‘nos’ ([leurs]) états arabes. » Dans leur article daté du 3 octobre « l’antisémitisme arabe » publié sur un site allemand d’Internet, Thomas von der Osten-Sacken et Thomas Uwer mettaient en évidence les liens ayant existé entre le président égyptien Anwar al-Saddat et d’un groupe d’officiers égyptiens auquel il avait appartenu avec les nazis. Ce groupe était issu des fameuses « chemises vertes », groupe nazi organisé pendant la guerre en Egypte par les nazis. Gamad Abd al-Nasser quant à lui, déclarait dans le Deutsche National Zeitung du 1er mai 1964 que « pendant la seconde guerre mondiale, nos sympathies allaient aux Allemands. » (« während des Zweiten Weltkrieges unsere Sympathien den Deutschen gehörten »). Dans la plupart des pays arabes, les anciens nazis trouvèrent un emploi à leur mesure après la guerre, un bon nombre d’entre eux en tant que conseillers « aux questions juives », d’autres comme responsables de questions touchant aux relations avec Israël. Samira
Ouf merci
Merci d'avoir supprimé ce post malhonnête qui laissait croire que les Palestiniens étaient des amis idéologiques des Nazi... C'est une vision anachronique de l'histoire. Les Palestiniens étaient occupés et leurs occupants étaient donc leur adversaires naturels. Du coup, tout les ennemis de leurs occupants devenaient naturellement leurs associés non pas idéologiques mais leurs associés pour se débarasser de leurs occupants, donc pour recouvrer leur liberté... C'est tout. Car à cette époque, Arabe et Juifs vivaient en bonne intelligence. C'est par la suite avec le succès sioniste que les choses se sont gâtées... Vouloir présenter les choses autrement est une vision malade de l'esprit qui veut que tout ce qui n'est pas sioniste est nazi. Bergggg Essayari Mabrouk
je suit essayari mabrouk; ingénieur conseil en génie civil et VRD;
mon bureau est sise à Mednine Republique Tunisiènne. je cherche la possibilité de soutraitence en étude et suivie des projets dans ce domaine. merci de m'écrire. |
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