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La liberté de religion en droit international : une protection limitée et variable
La CEDH bien plus que les "cours" onusiennes a pour vocation de forcer la jurisprudence des états qui la reconnaissent. C'est pour cela qu'il est ouvertement envisagé par plusieurs états occidentaux (Royaume Uni, France), ou du moins par certains de leurs partis, d'en sortir carrément: elle outrepasse totalement ses attributions et ne sert en fait à rien, sinon à propager une idéologie "libérale" particulière, pour le plus grand délitement des consensus nationaux et de la vraie démocratie, celle du choix de ses politiques par les nations souveraines.
Car c'est bien de politique qu'il s'agit, et le choix des pays et des nations à par exemple décider de ses emblèmes et des célébrations de ses origines historiques peut et doit rester parfaitement souverain.
Elément d'un dispositif européiste et fédéraliste, la CEDH est un dispositif "en progression" capable de prendre en compte les critiques qui lui sont adressées.
Sa capacité, dans un avenir proche, à exiger que les restrictions vestimentaires adoptées par exemple par la France, soit abandonnées, est tout à fait considérable.
De quoi rendre européiste les frères musulmans et lucides ceux qui s'intéressent à l'avenir.
Article 18. Déclaration Universelle des Droits de l' Homme de l' ONU 1948
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de
changer de religion ou de conviction
ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun...
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