Parler de "la constitution de l'être" est, je trouve, quelque chose d'essentiel. Surtout à notre époque où presque tout est centré sur l'aspect extérieur de la vie. Seulement, j'ai des frissons dans le dos lorsque je lis :
"Mais en France, jusqu’à aujourd’hui, il reste délicat de restituer aux êtres leur capacité à « rêver le divin ». La psychanalyse et la foi ne font pas toujours bon ménage, même si Jacques Lacan laissait un peu de place à cette dernière et si Françoise Dolto assumait publiquement d’interroger les Évangiles. "
Associer "l'être" aux religions c'est vraiment laisser la porte ouverte à beaucoup d'ambiguïté et de glissements extrêmes que nous connaissons.
A mon sens, " l'être, la présence, la conscience impersonnelle... " (ou tout autre nom que l'humain peut essayer de donner à " l'innommable "), EST, simplement. Sans essayer de le faire rentrer dans une religion restrictive, enfermante, quelle quelle soit. Je parlerais plutôt de spiritualité dans le sens de la recherche du "souffle", de l'origine que nous sommes tous. Merci pour votre attention

Jac