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Le chien est-il impur en islam ? Non pour l'Union des mosquées de France, voici pourquoi
Les considérations argumentées sur le pur et l'impur d'un point de vue religieux ne concernent pas l'angle mort que constitue le politique en islam, quoique. Elles déconsidèrent gravement, par contre, l'image d'une réflexion religieuse particulière axée sur des préoccupations dérisoires et honteuses, du moins du point de vue de la zone géographique qui se doit d'accueillir les tenants d'icelle.
Bien que l'article soit axé sur la "pureté" du chien au sens religieux, il met en exergue certains principes qu'il faut rappeler sans cesse:
1. Le progrès d’une société et la pertinence de ses valeurs et de ses principes ainsi que la grandeur d’une civilisation et de son rayonnement se mesurent aussi par l’attention que celles-ci réservent aux êtres et personnes vulnérables en raison de leurs handicaps ou de leurs difficultés sociales ou économiques.
2.L’observance d’une norme religieuse ne peut (ne doit) en aucun cas être source de difficultés ou de gêne insupportables.
3. L’observance d’une norme religieuse quelle qu’elle soit ne devrait pas nous faire oublier les principes, les valeurs et les finalités de notre cheminement spirituel et de notre pratique religieuse. Cette pratique doit nous amener à respecter les droits de l’Homme, ces droits qui sont aussi l’expression de la volonté de Dieu et l’exigence du respect de la dignité de chaque personne humaine.
4.Cette dignité est inséparable de la nature humaine telle que Dieu l’a créée : « Nous avons fait dignes tous les fils d’Adam. » (Coran 17 :70, Al-Isra) Aucun être humain ne doit jamais être sacrifié. Chacun doit être reconnu et respecté pour ce qu’il est. Nul ne doit mépriser son frère. Au contraire, il doit aimer pour lui ce qu’il aime pour soi-même. C’est à ces conditions que notre société sera plus humaine, plus juste et plus fraternelle, où chacun pourra trouver sa place dans la dignité et la liberté.
Lorsqu'il s'agit de manger quelque chose, on peut ne pas l'aimer ou avoir envie d'autre chose.
Mais comme c'est dit dans l'article il n'est pas question de cela.
Il s'agit de l'etre vivant. D'un compagnon donc, ou celui d'un ami.
Les animaux c'est la vie. Les animaux sont des gens comme les autres.
OUI, préoccupations dérisoires et qui n'ont rien à voir avec le noble but de toute religion : purifier son âme charnelle, nettoyer le miroir du coeur et refléter les beaux caractères pour devenir véritablement humains au regard de Dieu.
Je mangeais un délicieux sandwich jambon beurre dans le bus l'an passé. Un passager est venu s'assoir à côté de moi et, au bout d'un moment, a commencé à avoir des gestes d'impatience, à me jeter des regards en coin, et à soupirer bruyamment.
Je me suis très poliment enquise de l'origine de son problème.
"C'est le ramadan, qu'il me dit, et vous mangez du hallouf à côté de moi".
"Oh je suis désolée, je lui ai répondu, je ne vous en ai pas proposé. Tenez, lui dis-je en lui tendant un morceau bien dégoulinant de mayonnaise sur le jambon, ne vous gênez pas, mangez-le puisque ça vous fait tellement envie."
Je dois dire que le fanatique musulman intolérant qui voulait m'imposer sa superstition délirante a changé de place en marmonnant. Je ne sais pas s'il appelait Allah à m'égorger sur le champ ou s'il pestait contre les français racistes. En tous cas, plusieurs passagers et moi-même ont éclaté de rire à ce moment là. Comme on dit, on s'en est payé une bonne tranche !
Je vous suggère tous de vous convertir à la vraie religion (la mienne, évidemment) qui est le Pastafarisme. Que le Monstre en Spaghetti Volants vous touche de la grâce de son appendice nouillesque.
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