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Le contrat du croyant

 Pierre-arie Tricaud
Vendredi 7 Décembre 2012

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J'ai posté le commentaire suivant, mais je ne le vois pas apparaître. Comme je pense qu'il n'est diffamatoire ni hors sujet, mais au contraire fraternel et constructif, je me dis qu'il a été oublié par le modérateur. Aussi je réessaie.
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24/10/2012. Je suis croyant comme vous, au même Dieu, vous dans l'Islam et moi dans le Christianisme, et je suis très engagé dans le dialogue interreligieux. Je pense comme vous qu'être croyant représente un engagement avec Dieu, mais je ne dirais pas un contrat : un contrat est conditionnel, et il peut être dénoncé par une des deux parties si l’autre ne respecte pas ses engagements ; or Dieu nous aime de façon inconditionnelle : Il peut nous corriger, mais Il ne reprend jamais Son amour. De notre côté, nous sommes appelés à en faire autant, et à L’aimer de façon inconditionnelle, même si les circonstances nous donnent l’impression qu’Il nous délaisse. Chez les juifs et les chrétiens, on parle d’alliance plutôt que de contrat ; je ne sais pas quel mot s’emploie dans l’Islam (le mot arabe n’a peut-être pas une traduction univoque en français), mais je sais qu'on y considère aussi que l'amour de Dieu est infini.
À propos d'amour désintéressé de Dieu et pour Dieu, j'ai repensé à cette anecdote de la vie de la grande mystique Rabi’a al-Adawiya, qui parcourait les rues de Bagdad, portant un seau dans une main et une torche dans l'autre et criant qu'elle partait éteindre l'enfer et mettre le feu au paradis, pour que les hommes adorent Dieu gratuitement, sans rechercher un avantage pour eux-mêmes.
Bien fraternellement, PMT.