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Le jihadisme et la rupture du lien entre religion et culture

 François CARMIGNOLA
Mardi 28 Novembre 2017

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"Que va-t-il rester des jeunes qui reviendront de Syrie et d’Irak "
Il avait été suggéré pendant la campagne présidentielle de leur retirer leur nationalité, s'il l'avaient, et de les considérer comme ennemis de la nation, leur sort physique nous devenant indifférent. En tout cas, les empêcher de revenir en Europe semble important, car laisser se multiplier en Europe les bandes d'assassins de cette sorte parait peu souhaitable.

Le point important est qu'il ne s'agit pas d'une phénomène social, spirituel ou même criminel mais bien militaire: ces gens ne sont pas des justiciables susceptibles d'être soignés, convertis ou réinsérés, mais bien des ennemis irréductibles à abattre.

De ce point de vue, laisser se constituer en Europe, des milieux dont la religiosité sert de terreau à ce type de dérives est parfaitement dangereux. La question du salafisme, abordée dans l'article, doit être posée.

Pour finir, cette histoire de "djihad" dont tout le monde nous explique qu'il n'est que spirituel etc etc est bien un aspect central. Collectif ou individuel, le combat physique à connotation religieuse, comme concept ou ingrédient d'une quelconque spiritualité est inacceptable. La violence religieuse est toujours ce qu'il y a de pire et doit être absolument empêchée.